D’après vous, quelle est la ville canadienne la plus accueillante? Pour Chris dela Torre, c’est London, en Ontario, qui remporte la palme haut la main. « Si je vous disais combien de personnes ont tout fait pour que je me sente le bienvenu et pour m’aider à m’installer! », s’exclame Chris, qui vient d’emménager pour animer Afternoon Drive à CBC London.
Toute l’équipe de CBC London a connu un gros été avec l’ouverture, en juin, de la toute première station axée sur le numérique. Comme le studio, situé dans la section centrale de la bibliothèque publique de London, est fenestré, les passants peuvent suivre toute l’action.
Nous avons discuté avec les animateurs des deux émissions locales, Rebecca Zandbergen et Chris dela Torre, et avec le réalisateur-coordonnateur Bernard Graham pour savoir comment se passent les choses au sein de l’équipe de CBC London.
Qu’est-ce qu’une station axée sur le numérique?
Bernard Graham : Donner la priorité au numérique, c’est répondre aux nouvelles habitudes des auditoires. De plus en plus de gens accèdent à nos contenus en premier lieu sur leurs appareils mobiles ou sur Internet. CBC London doit assurer une présence sur les appareils utilisés, qui changent en fonction du moment de la journée.
À quoi ressemble une journée type pour vous à CBC London?
Bernard Graham : En tant que réalisateur-coordonnateur, mes journées sont toujours différentes, ce qui fait partie des attraits de mon travail. Je supervise les secteurs du journalisme et de la programmation, ainsi que la dotation en personnel et les activités courantes de CBC London. Je rencontre aussi des leaders locaux et des groupes citoyens. Bien entendu, je m’acquitte également de tâches moins prestigieuses, comme établir les horaires de nettoyage, veiller à la sécurité de l’immeuble et conduire les véhicules de la station.
Avec la fenêtre qui donne sur le studio, qu’est-ce que la présence constante de passants change pour vous?
Chris dela Torre : Avoir une vue sur la rue Dundas, c’est vraiment spécial parce que cette rue en dit long sur la ville. On y croise des gens de tous les horizons, y compris des personnes qui vivent des problèmes de dépendance, de pauvreté ou de santé mentale. C’est un rappel constant que nous devons aussi raconter leurs histoires.
Rebecca Zandbergen : Ce que je préfère, c’est ce couple que je vois tous les matins. Ils se garent et sortent de la voiture, puis elle rejoint son mari côté conducteur pour lui souhaiter une bonne journée. Ils s’embrassent, il s’éloigne mallette à la main, elle remonte dans la voiture, mais repart seulement une fois que son mari s’est retourné pour lui envoyer la main. Tous les jours. C’est génial.
Qu’est-ce que vous aimez le plus à propos de cette ville?
Rebecca Zandbergen : Pour moi, London représente parfaitement l’Ontario : de vieux arbres, de magnifiques maisons centenaires en briques et des gens intéressants de tous les horizons.