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Channel: Dans les coulisses de CBC/Radio-Canada – Dans les coulisses de CBC/Radio-Canada
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Dans les coulisses de CBC London

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D’après vous, quelle est la ville canadienne la plus accueillante? Pour Chris dela Torre, c’est London, en Ontario, qui remporte la palme haut la main. « Si je vous disais combien de personnes ont tout fait pour que je me sente le bienvenu et pour m’aider à m’installer! », s’exclame Chris, qui vient d’emménager pour animer Afternoon Drive à CBC London.

Toute l’équipe de CBC London a connu un gros été avec l’ouverture, en juin, de la toute première station axée sur le numérique. Comme le studio, situé dans la section centrale de la bibliothèque publique de London, est fenestré, les passants peuvent suivre toute l’action.

Nous avons discuté avec les animateurs des deux émissions locales, Rebecca Zandbergen et Chris dela Torre, et avec le réalisateur-coordonnateur Bernard Graham pour savoir comment se passent les choses au sein de l’équipe de CBC London.

Qu’est-ce qu’une station axée sur le numérique?
Bernard Graham : Donner la priorité au numérique, c’est répondre aux nouvelles habitudes des auditoires. De plus en plus de gens accèdent à nos contenus en premier lieu sur leurs appareils mobiles ou sur Internet. CBC London doit assurer une présence sur les appareils utilisés, qui changent en fonction du moment de la journée.

À quoi ressemble une journée type pour vous à CBC London?
Bernard Graham : En tant que réalisateur-coordonnateur, mes journées sont toujours différentes, ce qui fait partie des attraits de mon travail. Je supervise les secteurs du journalisme et de la programmation, ainsi que la dotation en personnel et les activités courantes de CBC London. Je rencontre aussi des leaders locaux et des groupes citoyens. Bien entendu, je m’acquitte également de tâches moins prestigieuses, comme établir les horaires de nettoyage, veiller à la sécurité de l’immeuble et conduire les véhicules de la station.

Avec la fenêtre qui donne sur le studio, qu’est-ce que la présence constante de passants change pour vous?
Chris dela Torre : Avoir une vue sur la rue Dundas, c’est vraiment spécial parce que cette rue en dit long sur la ville. On y croise des gens de tous les horizons, y compris des personnes qui vivent des problèmes de dépendance, de pauvreté ou de santé mentale. C’est un rappel constant que nous devons aussi raconter leurs histoires.

Rebecca Zandbergen : Ce que je préfère, c’est ce couple que je vois tous les matins. Ils se garent et sortent de la voiture, puis elle rejoint son mari côté conducteur pour lui souhaiter une bonne journée. Ils s’embrassent, il s’éloigne mallette à la main, elle remonte dans la voiture, mais repart seulement une fois que son mari s’est retourné pour lui envoyer la main. Tous les jours. C’est génial.

Qu’est-ce que vous aimez le plus à propos de cette ville?
Rebecca Zandbergen : Pour moi, London représente parfaitement l’Ontario : de vieux arbres, de magnifiques maisons centenaires en briques et des gens intéressants de tous les horizons.


Plus numériques qu’hier, moins que demain

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Avez-vous regardé Trop sur l’EXTRA d’ICI TOU.TV? Le premier épisode où tout va de travers pour Isabelle?

J’ai écouté Trop en rafale cet été, après en avoir tellement entendu parlé. J’ai adoré la grande complicité entre les deux sœurs, Isabelle et Anaïs. Et que dire de la méchante patronne Myriam? Un vrai cauchemar.

On est tellement habitués à aller chercher des contenus en ligne n’importe quand qu’on ne voit plus à quel point cette industrie a changé. Et on sait tous que la transformation se poursuivra avec la multiplication des contenus produits ici et partout dans le monde, et s’accélérera avec l’amélioration des appareils mobiles et des vitesses de transmission de données.

Radio-Canada a vu venir cette tendance et savait déjà qu’elle devrait s’adapter aux goûts des auditoires en leur proposant des contenus personnalisés, intéressants et qui tombent à point, et ce, sur la plateforme de leur choix. Les Canadiens ont de plus en plus de contrôle sur ce qu’ils regardent et comment ils le regardent, et ils adorent cela.

Aussi, les Canadiens de tous âges ont des téléphones mobiles. En fait, près de 80 % de la population a un téléphone intelligent, et près de 55 %, une tablette. Près du tiers des personnes âgées (71 ans et plus) ont une tablette. Radio-Canada n’a pas attendu pour se tourner vers la diffusion en continu, la baladodiffusion, les applications et les médias sociaux afin de servir les Canadiens là où ils se trouvent.

Les auditoires changent, et Radio-Canada avec eux. Nous sommes plus numériques que jamais, et nous n’avons pas l’intention de ralentir la cadence. C’est pourquoi l’innovation numérique continue d’être une priorité dans notre vision de l’avenir. Nous répondons aux préférences des Canadiens. C’est la réalité d’aujourd’hui.

RAD : au rythme de son auditoire

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Nous avons rencontré l’équipe de RAD. Cette escouade a été créée pour mettre sur pied le projet Prochaine génération. L’équipe teste, apprend et évolue avec l’auditoire. Le but du projet : aller rejoindre ces nouveaux auditoires sur les plateformes numériques, et produire de l’information pour et par les milléniaux.

 

La naissance de RAD

Si les membres de RAD s’adressent principalement à un public plus jeune, ils ne voulaient pas s’en tenir aux milléniaux comme cible, puisque une portion plus large de la population consomme maintenant son information sur le web, et apprécie les formats plus créatifs, d’où l’idée de cibler ce qu’on appelle : le citoyen numérique.

Un citoyen numérique est une personne ayant recours à l’utilisation du Web et Internet et faisant partie de la communauté en ligne.

Des contenus journalistiques différents et remaniés

La rigueur et la démarche journalistiques demeurent les mêmes que si les contenus étaient destinés aux plateformes traditionnelles de Radio-Canada, mais la façon de choisir les sujets diffère. Pour l’instant, les membres de l’équipe sont davantage dans un mode d’approfondissement : ils traitent leurs sujets sur plusieurs angles et de manière plus jeune, afin de tenter d’outiller le mieux possible leur communauté sur un sujet. Ils n’ont pas le mandat, comme une salle des nouvelles, de réagir à tous les éléments d’actualité. Ils traitent à la fois de sujets qui sont dans l’air du temps, qui suscitent leur intérêt et qui provoquent la discussion au sein même de l’équipe.

 

 

Des auditeurs en constante évolution

Les auditeurs sont constamment en train d’évoluer. Ils ont une ouverture d’esprit et une curiosité sans fin.

Avant de lancer le projet, l’équipe avait dressé un portrait de l’auditoire à partir de données et de rapports d’étude. Au fil des derniers mois, en publiant leurs contenus, ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient pas se fier seulement aux écrits et aux statistiques, qu’au delà des chiffres, se trouvent des humains. Ainsi, de façon hebdomadaire, ils prennent le temps de tirer des apprentissages de leurs interactions avec la communauté. Ils évoluent donc, en tant qu’équipe, avec leur auditoire.

Au cours des prochains mois, ils désirent aborder certaines thématiques qu’ils ont moins touchées jusqu’à maintenant, explorer de nouvelles approches pour traiter davantage de grands sujets d’actualité et trouver de nouveaux formats tout en continuant d’informer en toute originalité. C’est en fait tout ça en même temps, le laboratoire RAD.

Nos campagnes de charité du temps des fêtes battent leur plein

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Voici venu le temps des dons et du partage! Chaque année, nous faisons équipe avec de multiples organisations locales et organismes de charité pour sensibiliser et rapprocher les Canadiens, et pour renforcer les communautés locales. Les fonds recueillis dans le cadre de notre collecte des fêtes sont remis à des banques alimentaires locales, à des soupes populaires et à des programmes de paniers.

Comme toujours en cette période des fêtes, nos campagnes de charité régionales, notre programmation et nos événements spéciaux promettent de nous faire vivre des expériences enrichissantes en réunissant nos équipes et nos auditoires.  

Félicitations à toutes les personnes qui participent à nos campagnes de charité dans tout le pays! Nous sommes enthousiastes à l’idée de contribuer aux campagnes de cette année. Vous trouverez ci-dessous une liste des journées portes ouvertes, des concerts, des récitals, des radiothons et d’autres événements spéciaux.

L’an dernier, nous avons amassé un total de 6,3 millions de dollars (dont 184 759,39 $ donnés par nos employés) et recueilli 96 591 kilos de nourriture. Retroussons nos manches pour faire encore mieux cette année!

Merci à toutes les personnes qui contribuent à faire des campagnes de cette année un moment mémorable de la période des fêtes. 

Quel est votre style Radio-Canada pour les fêtes?

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À l’approche du temps des fêtes, nous sommes en mode préparation aux festivités. Cette année, notre équipe de designers graphiques a développé une magnifique série de cartes de souhaits des fêtes numériques et invite les Canadiens à choisir le style qui les représente le plus. Nous avons rencontré les artistes derrière ces oeuvres pour en apprendre davantage sur la production des cartes et mieux comprendre leur processus de création.

Pascal Côté, Nancy Mclaughlin et Madeleine Ranger sont tous trois des passionnés des arts avec un grand A. Créatifs, imaginatifs et novateurs ne sont que quelques qualitatifs pouvant décrire ces trois concepteurs d’idées.

Cette année, dans le cadre de la conception des cartes des fêtes, ils ont mis la barre encore plus haut en explorant davantage avec les images, les couleurs et en utilisant une technique, la cinémagraphie. Processus encore peu utilisé, il consiste à mélanger la photographie et la vidéo pour proposer une ambiance unique et communiquer le message de façon efficace. Le résultat : six cartes des fêtes numériques qui feront l’envie de tous. « J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir avec les cartes des fêtes. Nous avons tous des forces dans différents aspects, et ensemble, ces qualités nous ont permis de créer un produit qui sort de l’ordinaire, » mentionne Pascal.

Une fois le concept choisi, les trois comparses se sont mis au travail. Une journée entière fut nécessaire pour créer le contenu visuel destiné à la réalisation des cartes. « Nous nous sommes rencontrés chez moi, dans mon sous-sol, pour réaliser nos concepts. Madeleine a cuisiné des biscuits et peint la molécule (notre logo) sur une boule de Noël, alors que Pascal est allé dans la forêt pour nous dénicher de superbes branches de sapin. De mon côté, je me suis chargée du côté technique de la production. C’était vraiment une expérience enrichissante qui nous a permis de créer des liens d’équipe forts tout en ayant du plaisir, » explique Nancy.

À la dernière phase du projet, chacun devait ajouter sa touche personnelle afin de compléter les six différentes cartes. « Pascal a travaillé sur les visuels promotionnels et l’habillage du site web et Nancy s’est occupée d’intégrer le tout en ligne. De mon côté, j’étais en charge de produire les cinémagraphes. Mon expérience en animation m’aura permis de donner cette touche festive et vivante que nous avions tous en tête lorsque nous avons commencé le projet, » conclut Madeleine.

Nous sommes très fiers de proposer cette série de six cartes des fêtes que nous vous invitons à partager avec famille et amis. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à découvrir votre style Radio-Canada que nos designers ont eu à les produire. Utilisez les mots-clics et partagez votre style pendant les fêtes.

Les femmes dans le domaine des technologies : Angela Jusuf

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Plus besoin d’aller à Silicon Valley pour trouver des emplois dans les technologies de pointe qui viennent avec des environnements de travail stimulants, des équipes diversifiées et un équilibre sain entre le travail et la vie personnelle. À CBC/Radio-Canada, nous nous efforçons de créer un milieu de travail attirant pour les innovateurs, les créateurs et les leaders. À ce propos, on a demandé à Angela Jusuf, première développeuse d’interfaces utilisateurs à CBC, de nous parler de son expérience en tant que femme dans le domaine des technologies.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton rôle à CBC/Radio-Canada?

Depuis mon arrivée à CBC, j’ai travaillé dans plusieurs équipes sur des dossiers comme les Jeux Olympiques, la FIFA et Hockey Night in Canada. En 2017, je me suis jointe à l’équipe Diffusion web afin de contribuer à la refonte de CBC.ca. En fait, mon rôle consiste à concevoir et à gérer de nouvelles fonctionnalités pour l’interface utilisateur – nouvelles, sports, radio, art de vivre, humour et la page d’accueil – et à améliorer la performance du site. CBC.ca attire en moyenne 2,6 millions d’utilisateurs par jour : ça en dit long sur l’envergure de notre auditoire et l’impact de notre travail.

Pourquoi as-tu accepté de travailler à CBC/Radio-Canada?

J’ai quitté l’Australie il y a sept ans pour venir au Canada avec un visa de vacances-travail. À cette époque, je n’avais jamais entendu parler de CBC. Quand j’ai postulé, j’ai été impressionnée par la taille de l’entreprise, et j’ai vite compris l’impact que nous avons partout au Canada. Nous couvrons de grands événements comme les Jeux Olympiques, mais nos salles de nouvelles réparties partout au pays couvrent aussi toute l’actualité locale.

Ton service s’efforce d’appliquer au quotidien les valeurs de collaboration, d’apprentissage et d’amélioration continue. Peux-tu nous parler de ton expérience?

Dans mon service, on nous encourage à consacrer 20 % de notre temps chaque semaine à l’acquisition et au développement de nouvelles compétences. Ça peut être suivre des cours en ligne, lire des articles sur les technologies ou encore apprendre à travailler avec de nouvelles technologies. Par exemple, je consacre en ce moment 20 % de mon temps à développer, à l’aide de Node.js et de MongoDB, une application amusante qui peut trouver une liste d’histoires en fonction de critères prédéfinis et qui allège le processus d’assurance de la qualité. J’adore faire avancer les projets qu’on me confie, mais en même temps, je peux voir ailleurs des améliorations possibles et des occasions de faire des gains d’efficacité dans nos processus. C’est bien d’avoir la flexibilité de passer du temps sur les dossiers qu’on juge importants.

C’est comment, pour une femme, travailler en technologies à CBC/Radio-Canada?

Je suis très fière d’être là pour les Canadiens en me dévouant à mon travail ici. Je suis fermement convaincue que CBC/Radio-Canada applique des normes très élevées en ce qui concerne la diversité, les femmes dans les technologies et l’équilibre travail-vie personnelle. Difficile de trouver ailleurs un environnement de travail aussi dynamique et satisfaisant, où on réalise une si grande variété de projets.

Et pour les femmes dans le domaine des technologies, comment comparerais-tu leur expérience ici comparativement à ailleurs?

Ici, les femmes sont très respectées par leurs collègues et par les dirigeants. Quand j’ai été embauchée, ma première architecte et ma directrice étaient des femmes. On est reconnues pour notre travail, pas pour notre genre. J’encourage chaleureusement les femmes qui travaillent en TI à envisager une carrière à CBC/Radio-Canada.

Dans les coulisses de PyeongChang 2018!

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Maintenant que les Jeux Olympiques d’hiver et les Jeux Paralympiques d’hiver sont terminés, nous nous sommes dits qu’il serait intéressant de vous en faire découvrir les coulisses! Nous avons donc discuté avec Emma Bédard, gestionnaire principale, Affaires publiques à CBC; Jill Landriault, coordinatrice de transmission à ICI Ottawa-Gatineau; et Pascal Mongrain, superviseur technique à CBC Toronto.

Pourquoi êtes-vous allés à Pyeongchang? Quel était votre rôle là-bas?

Emma : J’étais à Pyeongchang pour fournir le soutien en communications à nos équipes sur place et assurer la liaison avec celles basées à Toronto, Ottawa et Montréal.

Jill : Je m’occupais de la ligne de transmission, c’est-à-dire que je devais gérer le visuel produit par le diffuseur hôte pour ensuite les retransmettre et alimenter CBC et Radio-Canada.

Pascal : J’étais un superviseur technique qui avait la tâche d’installer et de s’assurer du bon fonctionnement des installations au Phoenix Snowpark.

L’équipe au Phoenix Snowboard Park. [Courtoisie Pascal Mongrain]

Est-ce que c’était votre première expérience olympique?

E : J’ai aussi eu la chance de jouer un rôle semblable à Rio. C’était la première fois depuis de nombreuses années que nous avions quelqu’un des Communications sur le terrain pour assurer ce soutien. Cette fois-ci, j’avais une bien meilleure idée de ce qui m’attendait, mais il y a toujours des imprévus qui nécessitent qu’on s’ajuste et qu’on s’adapte pour jouer pleinement son rôle. Pour moi, ça fait partie du plaisir.

J : J’en étais à ma cinquième expérience à des Jeux Olympiques. J’ai travaillé pour CBC/Radio-Canada lors de deux Jeux Olympiques d’été, soit à Athènes en 2004 et Rio en 2016. J’ai aussi travaillé lors des Jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006 et Sotchi en 2014, et évidemment, cette année pour PyeongChang 2018.

P : J’ai eu la chance d’aller Jeux Olympiques de Sotchi, en 2014 et aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.

L’espace de travail de CBC/Radio-Canada au Centre International de Radio et de Télévision, le 5 février 2018. [Courtoisie Emma Bédard]

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné là-bas?

E : Comme je ne suis pas appelée à soutenir à temps plein les Sports, les Jeux Olympiques me donnent l’occasion de voir par moi-même le travail extraordinaire de ces équipes talentueuses. Leur passion et leur volonté de présenter aux Canadiens la meilleure couverture possible des Jeux sont réellement inspirantes.

J : Je n’ai pas été trop dépaysée par Pyeongchang. Malgré la distance avec l’Amérique du Nord ou l’Europe, il reste que c’est une ville « modernisée ». Cependant, c’est le froid et le vent, malgré le peu de neige, qui m’ont le plus frappée.

P : Ce qui m’épate le plus dans ce genre d’événement, c’est la camaraderie entre les techniciens de tous les diffuseurs présents. Vous savez, nous sommes là pour faire la même chose et on s’entraide beaucoup.

Quel a été votre coup de coeur des Jeux Olympiques? Votre moment fort?

E : Quand on passe des heures à un poste de travail dans le Centre International de Radio et de Télévision, entourée de tous ces moniteurs qui diffusent en direct les épreuves, on est témoin de nombreux exploits sportifs mémorables qui viennent couronner les histoires et le parcours des athlètes. Mais pour moi, ce sont les montages fantastiques réalisés par les équipes à Toronto qui me donnent le plus de frissons.

J : Comme j’ai longtemps patiné, c’est d’avoir réussi à rencontrer toute l’équipe olympique canadienne de patinage artistique après sa victoire en équipe et d’avoir une photo avec elle!

P : Mon coup de coeur? C’est l’équipe avec laquelle j’ai travaillé durant ces Jeux Olympiques. C’était une équipe « de feu ». Tout le monde était très sympathique, calme et prêt à faire ce qu’ils devaient faire.

L’équipe de patinage artistique canadienne et Jill Landriault après leur prestation en équipe qui leur a valu une médaille d’or. [Courtoisie Jill Landriault]

Il y a de l’innovation dans l’air!

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La meilleure façon de permettre à la créativité de s’exprimer est de lui faire une place dans notre routine quotidienne si l’on veut en retirer tous les fruits. L’équipe des Produits numériques de CBC à Toronto l’a bien compris et encourage ses membres à consacrer 20 % de leur temps à réfléchir à des idées innovantes et originales. La manière dont ces employés ont choisi d’utiliser ce 20 % a donné lieu à une démonstration exceptionnelle de leur créativité au cours d’une initiative appelée Sprint d’innovation!

L’origine du projet

« Une de nos équipes utilisait ce 20 % en blocs de temps. Elle accumulait ces périodes de temps pour faire ensuite un sprint de deux semaines au cours duquel elle explorait des idées et des technologies innovantes. Je me suis dit que ça serait génial d’appliquer cette façon de faire à tout le service », mentionne Lauris Apse, premier directeur, Développement numérique, Production des médias, Exploitation numérique, Services anglais.

Tous les employés du service (y compris des collègues d’autres groupes) ont réservé deux semaines dans leur agenda en avril 2018 pour participer à cette expérience. Ils ont ainsi eu l’occasion de se pencher sur des idées pouvant nous aider à mieux rejoindre nos auditoires actuels ou d’en attirer des nouveaux, ou à trouver des solutions originales à divers problèmes.

Les projets

En tout, 27 idées ont été proposées. Lauris fait remarquer que les gens ont « voté avec leurs pieds », s’inscrivant pour participer aux idées qui leur semblaient les plus prometteuses. Les équipes qui avaient fait les meilleures présentations se sont donc retrouvées avec le plus grand nombre de personnes voulant y participer.

Emma Scratch, gestionnaire de projet au sein du service, et son équipe ont travaillé sur un jeu appelé Gary’s Great Escape et mettant vedette le sympathique personnage Gary the Unicorn de CBC Kids.

« L’objectif était de produire un jeu vidéo à commande vocale. Amazon a commercialisé un appareil appelé Echo Spot qui est commandé par la voix. Nous nous sommes dit que ça serait cool si nous pouvions concevoir un jeu vidéo pour cet appareil afin que les enfants puissent voir le jeu, mais aussi le contrôler et interagir par commande vocale. Bâtir une application de cette ampleur dans un sprint de deux semaines était une grosse commande. On s’est donc dit qu’on la développerait uniquement sur papier […]. Après avoir formé l’équipe, deux développeurs ont analysé les exigences techniques et jugé que ça ne serait pas si compliqué à faire. Tout ce que ça demandait, c’était une bonne planification. »

Emma Scratch présentant le projet de son équipe.

Bien entendu, ce ne sont pas tous les projets qui ont été réalisés. Il y en a toutefois un qui en bonne voie de se concrétiser et c’est un outil qui permet aux journalistes de collaborer sur des reportages à l’aide de Google Docs.

Le résultat

Lauris Apse a été impressionné par le degré de collaboration des participants qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble, et aussi par le fait que les gestionnaires de toute l’organisation ont laissé leurs employés participer à cette initiative. Le fait que les employés des Nouvelles, de la Recherche sur l’auditoire et des autres services aient pu participer au Sprint d’innovation pendant deux semaines démontre le niveau de collaboration requis dans une organisation de notre taille pour qu’un tel projet prenne forme.

Avec le recul, Emma Scratch ajoute : « J’aime cette initiative. J’ai travaillé avec des personnes avec qui je ne travaille pas habituellement. Notre équipe était très diversifiée et nous avons mis en commun nos connaissances et expériences respectives. C’était intéressant d’essayer de produire quelque chose de tangible dans un si court laps de temps. J’ai été étonnée par ce que nous avons accompli et appris. »

« C’est fantastique que l’organisation nous ait donné la permission de faire ça. Ça démontre que nos dirigeants comprennent réellement que pour innover, on doit donner aux gens le pouvoir d’agir et leur faire confiance, que c’est un investissement et que ce ne sont pas toutes les idées qui vont finir par se concrétiser. Ça montre véritablement à quel point nos dirigeants sont prêts à ce que nous passions de diffuseur public à entreprise médiatique publique », conclut Lauris Apse.


Voici Rad Académie

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Du 22 mai au 29 juin, deux jeunes journalistes, une designer graphique, une motion designer et un vidéaste vivent une expérience de journalisme qui sort de l’ordinaire : un stage de six semaines à Rad Académie!

Coup d’oeil sur cette première expérience.

Rad Académie

Plus tôt cet hiver, les membres de l’équipe de Rad, le laboratoire de journalisme de Radio-Canada, se sont promenés dans les collèges et universités du Québec. Leur mission : trouver des étudiants dans différents domaines pour former une équipe de stagiaires qui travaillera dans leurs bureaux. L’objectif est double : ces jeunes seront jumelés avec des mentors au sein de Rad pour parfaire leurs connaissances du métier et apprendre leur façon de travailler, en plus de créer du contenu original pour alimenter les plateformes de Rad.

L’idée de ce stage est de former une cellule de travail, essentiellement, et non des individus qui travaillent chacun de leur côté. On veut monter une équipe qui sera capable de produire ensemble un parcours éditorial pour Rad. Quoi de mieux que de s’adresser à ces personnes au cégep ou à l’université, qui sont eux même citoyens numériques, qui ont plein d’idées à partager!

– Karim Boudiba, Chef numérique de Rad

Karim Boudiba soutient que si la plupart des étudiants en journalisme étaient déjà fans de Rad, le projet était moins connus dans les autres sphères, comme en design. En allant les rencontrer dans leurs lieux d’études, l’idée était aussi de faire connaître le produit et leur montrer qu’on peut faire du journalisme autrement.

Au travail!

En prévision de l’arrivée des cinq stagiaires, l’équipe de Rad a réorganisé son espace de travail pour que les académiciens puissent passer du temps à travailler entre eux, tout en étant proche de leurs mentors respectifs, avec qui ils auront des formations tout au long du stage. En plus du court parcours éditorial qu’ils devront produire à la fin de leur stage, ils devront aussi créer un vlogue par semaine afin de documenter leur expérience. Carte blanche côté format et contenu! Pour le choix du sujet qui sera abordé, ils passeront par le même processus que l’équipe éditoriale de Rad, soit une session de pitch d’idées. Ils proposeront donc des sujets, et l’équipe entière de Rad sera appelée à se prononcer pour faire un choix. Pour ce faire, ils devront travailler en équipe pour s’entendre sur des idées et trouver la meilleure façon de les présenter. D’ailleurs, tout le contenu est pensé et créé en fonction des plateformes où il sera diffusé.

L’expérience se déroule bien jusqu’à maintenant! La première semaine en a été une de découverte et d’apprentissage. Au cours de la deuxième semaine, les cinq académiciens ont commencé à développer le sujet sur lesquels ils travailleront au cours des quatres semaines restantes.

«Ça a été hyper difficile passer à travers l’ensemble des CV, car beaucoup de candidats étaient qualifiés. Mais on a dû choisir en pensant à l’équipe, en alliant les forces de tout le monde. » dit Karim Boudiba.

Vous pouvez suivre Rad et les Académiciens sur Instagram (story à la une!), YouTube , et Facebook.

Qui sont les Femmes Visibles?

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Les groupes d’affinités d’employés sont de plus en plus populaires dans les milieux de travail progressistes partout à travers le monde. Des employés s’y réunissent bénévolement autour d’une réalité commune, souvent de nature sociodémographique. CBC/Radio-Canada en compte sept, dont Femmes Visibles, au sein duquel se rassemble des employées issues de différentes minorités visibles ce qui s’aligne tout à fait avec les valeurs d’inclusion et de diversité de l’organisation.

Pour en apprendre un peu sur ce groupe, nous nous sommes entretenus avec Sandrine Florent, coordinatrice de recrutement et présidente du groupe à Ottawa.

Qui sont ces Femmes Visibles?

Les femmes représentent plus de 57% (dont 23% issu de la diversité) des employés au sein de CBC/Radio-Canada, ce qui leur assure une excellente représentation.

Femmes Visibles, c’est douze femmes et leurs alliés provenant de différentes communautés culturelles et qui se donnent comme mission d’aider et d’inspirer leurs consoeurs, qui contribuent activement aux succès de CBC/Radio-Canada mais qui restent trop souvent dans l’ombre.

Ce groupe se définit comme un réseau en proposant des ressources, des séances d’information et de la formation mais aussi en partageant des récits inspirants.

Comment s’y prennent-elles?

Femmes Visibles a été créé en février 2017. Les membres du groupe sont principalement concentrées à Ottawa mais également à Vancouver, Toronto et Montréal. Si la distance représente parfois un défi pour coordonner leurs activités, elles parviennent tout de même à faire tout un travail auprès de la communauté.

Une grande partie de celui-ci réside dans des activités de sensibilisation. Chacune d’elles a son histoire, qu’elle soit née ici ou ailleurs. Elles vont partager ces histoires et leurs parcours auprès de leurs collègues et auprès de la communauté, par exemple dans les écoles ou des podcasts, pour inspirer les autres femmes, surtout les jeunes et démontrer aux étudiantes qu’elle aussi peuvent réussir leurs vies professionnelles dans le domaine des médias.

Elles organisent également des activités dans la communauté afin de rapprocher les gens de divers horizons, comme une partie amicale de soccer qui a eu lieu en juin 2018,  et soutenir les jeunes filles.

Une belle campagne de visibilité

Dans les derniers mois, les membres de Femmes Visibles ont entrepris une grosse campagne de visibilité. Plusieurs membres du groupe ont partagé leur parcours, en relatant les défis auxquels elles ont fait face au cours de leurs carrières et les façons dont elles les ont surmontés. Sandrine explique que chaque histoire est différente mais toutes méritent d’être entendues.

Les voici.






Sandrine conclut en disant que chaque personne peut contribuer à sa manière aux succès de l’organisation. Il suffit de lui laisser la place pour s’exprimer et la chance de faire valoir ses forces. C’est précisément le mandat que s’est donné Femmes Visibles.

 

 

Press junket – repenser le lancement

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Les lancements de programmation sont toujours des événements très attendus, sur la scène culturelle. Mais dans un monde où les partenaires sont de plus en plus sollicités et où tout le monde cherche à se démarquer, il faut savoir faire preuve d’originalité. C’est ce que Radio-Canada et CBC ont fait en dévoilant leur programmation 2018-2019.

Marie-Andrée Gélinas, directrice, Marketing et Communications affaires pour CBC et Radio-Canada Solutions Médias, nous a parlé de la nouvelle formule de cette année.

Une première au Québec

Pour s’éloigner du classique 5@7 ou du cocktail dînatoire, le dévoilement a été pensé sous forme de Press junket sur quatre jours. 300 partenaires commerciaux de Radio-Canada et de CBC ont été reçus à l’hôtel Reine Élizabeth de Montréal, où cinq suites avaient été réservées.

Chaque suite avait pour thème un volet de la programmation: Variétés, Dramatique, Spécialisée et Numérique. La 5e était nulle autre que la suite 1742, où John Lennon et Yoko Ono ont fait leur bed-in en 1969, offrant aux convives de belles opportunités de photos.

Plutôt que les convier tous ensemble en fin de journée comme à l’habitude, les partenaires étaient invités à venir n’importe quand pendant les quatre jours et après la conférence de presse, on les amenait de suite en suite en petits groupes, où les artisans de la programmation les attendaient pour leur accorder des entrevues privées.  

Un concept rafraîchissant

Mme Gélinas affirme que les invités savaient qu’un nouveau concept les attendait mais sans plus. La surprise était donc grande quand ils arrivaient face à face avec les vedettes, auteurs ou producteurs des émissions! L’idée était de favoriser un échange avec eux pour donner aux partenaires une meilleure compréhension de la programmation, en ayant un accès direct à ceux qui l’élaborent. De cette manière, les partenaires pourraient présenter la programmation de manière encore plus personnalisée à leurs clients.

L’animateur Herby Moreau recueillait les impressions des invités dans le lobby de l’hôtel après leur visite et ceux-ci étaient unanimes: tout le monde a adoré!

Le contact privilégié avec les artisans derrière les émissions de Radio-Canada et de CBC, qui changeaient selon les plages horaires, garantissant que deux groupes de visiteurs ne rencontraient pas les mêmes selon le moment de leur visite, a beaucoup plu.

Le Press junket s’est déroulé du 28 au 31 mai à Montréal, en plus d’une journée à Toronto et une à Québec.

Le tour de la Gaspésie, électrique et virtuel!

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Du 25 au 27 juin, le journaliste Denis Leduc partait de Rimouski et prenait la route de la Gaspésie. En vacances? Loin de là! Il allait tenter l’expérience de faire le tour de la péninsule en voiture électrique pour voir si les mythes entourant ce moyen de transport tiennent… la route!

À bord d’une voiture électrique, empruntée à notre station de Québec, Denis Leduc a parcouru plus de 900 km en trois jours. À l’approche des vacances estivales, cela lui a permis de dresser un portrait du réseau de bornes de recharge de la Gaspésie (il y a plus de bornes de recharge rapide en Gaspésie que sur l’île de Montréal!) et du déploiement de cette technologie relativement récente sur le territoire gaspésien de façon plus globale.

D’une pierre deux coups

Mais qu’en est-il du périple lui-même? Au-delà de l’information pratique, qu’est-ce que le voyageur en auto électrique peut s’attendre à vivre en cours de chemin?

Catherine St-Vincent Villeneuve, rédactrice en chef pour l’Est du Québec, a eu l’idée de miser sur les médias sociaux pour tracer la route et ajouter un autre volet au reportage. Jessica Prescott, édimestre, a pensé que les Instagram Stories étaient la voie à suivre. Denis Leduc et Jessica ont élaboré ensemble un plan de match pour que le voyage soit bien documenté : prendre seulement en photo le genre d’images qui parlent aux gens, garder en tête les considérations techniques propres à la Story… Il faut savoir que publier une Story sur trois jours, ça se planifie, surtout lorsque’elle est diffusée sur deux comptes Instagram simultanément, celui de Radio-Canada Bas-St-Laurent et celui de Radio-Canada Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Le but étant de constater ce qu’implique un tel voyage en auto électrique, il était important de montrer les bornes et les installations dont il serait question dans le reportage. Mais tout bon récit de voyage comporte des anecdotes et des petits détails intéressants, au-delà des grandes lignes. C’est le rôle que la Story est venue jouer : l’impression de faire le voyage avec Denis et les coulisses du reportage. On fait les arrêts et on recharge avec lui, mais on voit aussi du paysage, on rencontre des gens, on prend part aux péripéties… on découvre le beau et l’anodin derrière le reportage AVEC le journaliste!

Le travail journalistique s’est donc fait sur deux fronts et a réussi à rejoindre deux auditoires bien différents avec des approches adaptées. Il est intéressant de noter que les deux stories combinées ont eu plus de vues que l’article publié sur Radio-Canada.ca lui-même, qui a tout de même été largement partagé sur les médias sociaux.

En combinant reportage et Instagram Story, Denis Leduc et Jessica Prescott nous montrent que voyager écologiquement, c’est non seulement possible, c’est même fort agréable!

QUELQUES FAITS VERT

  • 47 images ajoutées aux Instagram Stories en 3 jours
  • 922,8 km parcourus en voiture électrique
  • Coût total des recharges : 22,02 $
  • CBC/Radio-Canada est propriétaires de deux véhicules 100% électriques, basés à Montréal et Québec.
  • Les bornes de recharge électriques des installations de CBC/Radio-Canada ont permis de réduire nos émissions de GES de 1 977 kg, en 2016-2017.

L’inclusion, pour un diffuseur public à l’image de notre pays

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L’inclusion est une des quatre valeurs fondamentales qui guident tout ce que nous faisons à CBC/Radio-Canada. En tant que diffuseur national public, nous tentons de représenter le Canada tel qu’il est, dans toute la diversité de ses habitants. Au-delà des chiffres et des statistiques, notre organisation, c’est d’abord et avant tout des gens, avec une multitude d’origines, d’histoires et de défis. Il est important que chacun sente que sa voix, ses opinions et ses idées sont entendues autant au sein de notre entreprise que lors de nos relations avec les Canadiens.

Si nous avons su assurer notre place comme chef de file de la parité hommes-femmes au sein de l’industrie médiatique du pays, il demeure prioritaire pour nous de présenter un visage pluriel, avec sa multitude de voix, d’expériences et de points de vue, à l’image du Canada d’aujourd’hui. Nous croyons en la célébration des différences et sommes d’ailleurs très fiers d’être pionniers en étant la première entreprise médiatique du Canada à rendre publique les activités de la communauté LGBTQ+ présente au sein de ses employés.

L’inclusion, nous voulons la voir, la sentir et la vivre dans nos activités de tous les jours. Nous mettons de l’avant sur nos plateformes du contenu présentant nos efforts en matière de diversité et d’inclusion et nous sommes fiers de constater que le nombre de candidats issus de la diversité désirant travailler avec nous ne cesse d’augmenter année après année. Nous sommes fiers aussi de toutes les initiatives prises au sein de l’organisation pour promouvoir le dialogue et l’ouverture, et ce en impliquant des gens de toutes les communautés, autant à l’interne qu’auprès de la population du pays.

À titre d’exemple, nous encourageons la présence de nombreux groupes d’affinités parmis les employés, que ce soit ceux issus de la communauté LGBTQ+, des femmes de minorités visibles ou encore des employés avec différents handicaps, pour ne nommer que ceux-là. Leur objectif est non seulement d’offrir du soutien à leurs membres et à leurs alliés mais aussi de la sensibilisation et des activités de rapprochement avec la communauté. Nous venons aussi de souligner le premier Mois de l’inclusion au sein de l’entreprise en juin 2018 qui a donné lieu à des centaines d’activités de rapprochement dans nos stations partout au pays.

Et toute l’année, nous nous impliquons activement aux dates importantes pour les communautés LGBTQ+, ethnoculturelles et linguistiques du pays, comme par exemple lors des célébrations de la Fierté, des Mois de l’histoire des Noirs, du patrimoine asiatique et de l’histoire des peuples autochtones, et de la St-Jean-Baptiste, en diffusant leurs célébrations et en partageant du contenu sur l’ensemble de nos plateformes.

Nous savons qu’il est essentiel de rester ouverts aux différents points de vue et aux nouvelles idées et que cela se fait en élargissant sans cesse nos perspectives. Si notre façon de penser en matière de diversité et d’inclusion a beaucoup évolué au fil des années, nous sommes pleinement conscients qu’il reste du travail à faire et que c’est avec du leadership et un engagement ferme sans cesse renouvelé que CBC/Radio-Canada deviendra toujours davantage une organisation à l’image du Canada.

Nous voulons être le meilleur diffuseur public, pour tous les Canadiens.

Pour en savoir plus sur nos initiatives en la matière, rendez vous sur notre nouvelle page sur la diversité et l’inclusion.

La transcanadienne à la radio

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Pour beaucoup d’entre nous, l’été est synonyme de vacances et qui vacances dit souvent « roadtrip »! Le Canada possède la plus longue autoroute nationale au monde (7 821 km) qui, depuis son ouverture officielle en 1962, permet aux Canadiens de voyager d’un océan à l’autre à bord de leur auto, même si elle ne sera pavée en entier qu’en 1970.

Mais qu’en était-il en 1960, alors que le projet était en chantier mais loin d’être complété? Trois employés de CBC se sont donné le mandat de le découvrir. Le 28 juin 1960, les animateurs Ron Hunka et Doug Brophy, ainsi que le technicien Ken Frost sont partis sur un périple qui les mènerait de St. John’s, Terre-Neuve, à Victoria, Colombie-Britannique. Une première dans l’histoire canadienne!

L’idée était simple: du 28 juin au 28 juillet, ils diffuseraient dans des villes différentes tout le long du trajet, et amèneraient avec eux une flasque d’eau de l’Atlantique et un message du maire de St. John’s pour les remettre au maire de Victoria. La logistique, elle, le fut un peu moins.

Les défis

  • Le trajet s’est fait à bord d’une Chevrolet Impala spécialement équipée d’amortisseurs haute performance pour pouvoir parcourir les sections non-complétées de la route, ainsi que d’une batterie surdimensionnée pour alimenter la machine de montage et d’édition.
  • Le Canada est divisé en six fuseaux horaires. À chaque fois que les animateurs en traversaient un, il devaient se lever une heure plus tôt pour leur journée de travail du lendemain!
  • En planifiant le voyage, les producteurs de l’émission n’ont pas tenu compte de l’heure de pointe à Montréal. Les animateurs sont arrivés au studio à peine quinze minutes avant d’entrer en ondes!
  • La section de Rogers Pass en Colombie-Britannique n’étant pas complétée à cette époque, le groupe a dû se séparer en deux. Hunka a pris l’enregistreuse portative et a parcouru la portion en construction à bord d’une Jeep conduite par des ingénieurs du ministère des Transports alors que Frost et Brophy ont pris la Big Bend Highway pour contourner les travaux, à bord de leur Chevrolet.
  • Fait intéressant: À l’époque, CBC diffusait encore de la publicité sur ses ondes. La Chevrolet Impala qu’ils conduisaient était une commandite de GM et les animateurs le mentionnait lors de chaque diffusion. Les publicités ont complètement disparu des ondes de CBC le 1er avril 1975.

L’itinéraire

Tout au long du trajet, ils ont parlé d’événements, d’attractions touristiques, des gens qu’ils ont rencontrés et, principalement, des conditions de l’autoroute encore en construction. Au total, ils ont diffusé 23 émissions depuis 23 villes. Ils étaient en onde du lundi au vendredi à 18h15, heure locale, à l’exception de la première semaine, qui commençait un mardi. Voici leur itinéraire:

 

  • 28 juin: Départ de St. John’s, Terre-Neuve
  • 29 juin: Gander, TN
  • 30 juin: Grand Falls, TN
  • 1er juillet: Corner Brook, TN
  • 4 juillet: Charlottetown, IPE
  • 5 juillet: Fredericton, NB
  • 6 juillet: Rivière-du-loup, QC
  • 7 juillet: Montréal, QC
  • 8 juillet: Ottawa, ON
  • 11 juillet: Sudbury, ON
  • 12 juillet: Sault Ste. Marie, ON
  • 13 juillet: White River, ON
  • 14 juillet: Fort William (Thunder Bay), ON
  • 15 juillet: Kenora, ON
  • 18 juillet: Winnipeg, MB
  • 19 juillet: Regina, SK
  • 20 juillet: Medicine Hat, AB
  • 21 juillet: Calgary, AB
  • 22 juillet: Banff, AB
  • 25 juillet: Revelstoke, CB
  • 26 juillet: Kamloops, CB
  • 27 juillet: Chilliwack, CB
  • 28 juillet: Arrivée à Victoria, BC

 

Pour entendre des extraits du périple de Ron Hunka, Doug Brophy et Ken Frost, visitez la page de CBC Archives (en anglais seulement).

ᐊᐃᓐᖓᐃ ! Bonjour!

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L’inuktitut est une langue parlée par près de 40 000 Canadiens, principalement dans le nord du pays.

Afin de pouvoir communiquer avec eux, l’émission Igalaaq de CBC North diffuse tous les soirs un bulletin d’information télévisé, des nouvelles à la radio et des émissions d’actualité en inuktitut. Le 3 juillet dernier, ils ont fait un pas de plus avec une première publication web traduite intégralement en syllabaire inuktitut (vous pouvez aussi la lire en version anglaise).

Nous avons rencontré Katherine Barton, réalisatrice web, et Sarah Leonardis, traductrice en inuktitut, aux bureaux de CBC North à Yellowknife, pour comprendre ce qu’un tel projet implique.

Comment avez-vous décidé de vous lancer dans la traduction de cet article?

Katherine : Nous voulions que les gens puissent lire cet article d’opinion. Il ne s’agissait pas d’une information de dernière heure; nous avions donc plus de temps pour le traduire et voir comment il paraissait sur notre site web, puisque c’était la première fois que nous publiions un article dans l’écriture syllabique utilisée en inuktitut. CBC avait publié le documentaire Dancing towards the light en inuktitut il y a quelques années, mais il n’avait pas été produit par une équipe de nouvelles.

Quels défis avez‑vous dû relever?

K: Ce n’est pas un processus facile! Sarah est équipée d’un clavier virtuel spécial pour écrire en écriture syllabique. Je lui ai imprimé le texte en anglais et elle l’a tout retapé. Au départ, elle l’a rédigé dans un programme anglais et quand elle me l’a envoyé, j’ai reçu un tas de points d’interrogation – elle a dû repartir à zéro et tout réécrire. Ensuite, j’ai collé son texte dans Polopoly [un logiciel de traitement de texte spécialisé utilisé par CBC et Radio-Canada], et Sarah l’a relu ligne par ligne avec deux autres traducteurs avant de le mettre en ligne. Après la publication, nous avons remarqué que les mots étaient trop rapprochés, alors nous avons aussi dû passer plusieurs heures à essayer de trouver un moyen de les espacer.

Est-ce une aventure que vous comptez recommencer?

K: Nous aimerions traduire plus d’articles dans le futur! Notre équipe d’Iqaluit est très enthousiaste à l’idée de pouvoir éventuellement traduire des nouvelles de dernière heure et transmettre des informations cruciales dans les deux langues. Ça vaut définitivement l’effort supplémentaire : en tant que radiodiffuseur public, nous voulons servir notre auditoire. Nous avons reçu beaucoup de commentaires positifs dans nos boîtes de réception et sur les réseaux sociaux. D’autres régions nous ont même écrit pour nous demander comment ils pouvaient faire la même chose dans d’autres langues, comme le cri.

 

Voici une courte présentation de Sarah Leonardis en syllabaire inuktitut.

ᓯᐊᔭ ᓖᐊᓈᑎᔅᖑᔪᖓ ᐃᓄᒃᑎᑑᓕᖅᑎᕆᔨᐅᔪᖓ ᓰᐱᓰᒃᑯᓐᓄᑦ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ.

ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐱᕙᓪᓕᐊᓯᒪᔪᓂᒃ ᐃᓄᒃᑎᑑᓕᖅᑎᕆᕙᒃᑐᖓ ᑕᓚᕖᓴᒃᑰᖅᑐᒃᓴᓂᒃ ᐃᒐᓛᒃᑯᑦ.

ᖃᓪᓗᓈᑎᑑᖅᑐᓂᒃ ᐃᓄᒃᑎᑑᓕᖅᑎᑦᓯᕙᒃᑲᒪ ᑕᒻᒪᖅᓯᒪᓐᖏᑦᓯᐊᕆᐊᓖᑦ ᐅᖃᑦᓯᐊᖅᓯᒪᓗᑎᓪᓗ.

ᑕᑭᓗᐊᓕᕈᓐᓇᕐᒪᑕ ᐊᑕᐅᓯᕐᒥᓪᓘᓐᓃᑦ ᑎᑎᕋᕈᓯᕐᒥᑦ ᑕᒻᒪᖅᓯᒪᔪᖃᖅᐸᑦ ᑐᑭᖃᕈᓐᓃᕈᓐᓇᕐᒪᑦ.

ᐃᓄᒃᑎᑑᖅᑐᑦ ᐅᖃᐅᓯᖅᑕᐃᑦ ᐊᑑᑎᖃᒻᒪᕆᒃᑐᑦ.

 

Pour l’entendre et lire la traduction en français, jetez un coup d’oeil à la vidéo suivante.

 


Vos nouvelles sur Snapchat

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On ne se tient plus informés comme on le faisait autrefois. Les organisations médiatiques d’aujourd’hui veulent pouvoir rejoindre leurs auditoires sur les nombreuses plateformes existantes qui sont de plus en plus populaires auprès de certains groupes. Nous sommes donc fiers d’annoncer que CBC News est sur le point de devenir la première source de nouvelles quotidiennes présente sur Snapchat Discover au Canada! Question d’en savoir plus sur ce projet, nous nous sommes entretenus avec Michael Gruzuk, premier directeur, Expérience des contenus, CBC News.

Pourquoi était-ce important d’être présents sur Snapchat Discover? Pensez-vous qu’il y avait un vide à combler dans cet espace en matière de nouvelles canadiennes?

Snapchat est l’application numéro un chez les plus jeunes. (…) La plupart de ses utilisateurs ont moins de 30 ans, et Snapchat rejoint environ huit millions de Canadiens dans cette tranche d’âge. Ce sont des Canadiens qui consomment du contenu dans Snapchat plusieurs fois par jour, et ils consomment principalement du contenu américain et britannique visible dans la section Découverte, à droite, dans le bas du fil. Par conséquent, deux choses nous sont venues à l’esprit : d’une part, on estime que ce groupe d’utilisateurs devrait être au courant de ce qui se passe dans leur pays et, d’autre part, c’est l’occasion de favoriser la création de liens avec la marque CBC News. On veut que les jeunes sachent qu’il n’y a pas que la télévision, la radio ou l’ordinateur pour les nouvelles (ça, c’est pour les parents), et que, lorsqu’ils veulent savoir ce qui se passe d’important, on est une source digne de confiance qui est là pour eux, tous les jours, où qu’ils soient.

On est donc la première source de nouvelles quotidiennes à être présente sur Snapchat Discover, et ce n’est pas rien. Snapchat gère des conversations au Canada en anglais et en français depuis un an ou deux, car l’entreprise est consciente qu’elle doit être présente dans ce marché. (…) On était très contents quand ils sont venus nous voir en nous disant que, parmi tous les fournisseurs potentiels, c’est avec nous qu’ils voulaient travailler à cause de ce que nous sommes. On a sauté sur l’occasion, et voilà!

Comment seront choisis les sujets présentés?

On va rester fidèles à nos valeurs quant aux grands sujets traités. Ce qu’on va faire, c’est les présenter de manière différente. Et vous savez quoi? C’est une excellente expérience pour nous, quel que soit le résultat. On doit réfléchir aux endroits où se trouvent les utilisateurs et à ce qu’ils savent des sujets présentés. Les jeunes s’intéressent aux nouvelles sérieuses; ils ne veulent pas de sujets insignifiants, qu’ils peuvent trouver ailleurs. Sur CBC News, ils vont avoir les grandes nouvelles du jour ou de la semaine, mais elles vont être présentées de manière plus facilement accessible.

On va se limiter à trois sujets par jour dans une édition quotidienne de Discover, cinq jours par semaine. Chaque sujet va comporter dix « snaps » ou tuiles, comme un petit magazine de dix pages. L’équipe va avoir accès à tous les reportages des nouvelles couvertes par CBC News.

Toutefois, l’édition doit être bonne pour 24 heures, et c’est là notre défi. S’il y a une nouvelle très importante, comment faire en sorte de la rendre pertinente pendant 24 heures? Par exemple, dans le cas d’un attentat terroriste, on ne parlerait pas du nombre de morts, mais plutôt de l’endroit où il s’est produit. Ou encore, on pourrait fournir du contexte sur l’endroit, ou traiter le sujet selon un angle différent. C’est un défi vraiment intéressant. Sur Internet, à la radio ou à la télévision, on peut faire des mises à jour toutes les heures ou selon les besoins, ce qui n’est pas possible sur Snapchat. C’est quand même drôle de devoir en quelque sorte remonter dans le temps pour ressembler davantage à un magazine

Du point de vue technique, quels défis avez-vous dû relever pour mettre au point ce projet?

Le processus de conception est très différent, principalement en raison de l’affichage vertical dans Snapchat. On a mis sur pied une nouvelle équipe et, très vite, on a surmonté cet obstacle. Ce qui me plaît vraiment, c’est que, au lieu d’avoir créé une équipe spécialement pour Snapchat, on a maintenant un groupe spécialisé dans l’affichage vertical de vidéos et de graphiques, et qui crée du matériel qu’on peut utiliser sur d’autres plateformes mobiles, par exemple sur Instagram Stories. Il ne s’agit pas uniquement de Snapchat, il s’agit surtout de narration verticale.

Restez à l’écoute! CBC News devrait être sur Snapchat Discovery d’ici la fin août!

Qui est Voix LGBTQ+?

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Au mois de juin, nous vous avions présenté le groupe d’affinité outCBC dans le cadre du mois de la Fierté qui est célébré à travers le monde, mais aussi au Canada. Pourquoi le mois de juin? C’est en juin 1969 qu’ont eu lieu les émeutes de Stonewall. Au Canada, ce ne sont pas toutes les communautés ou les villes qui souligne la Fierté durant ce mois. Par exemple, le mois d’août est le mois où Montréal, Ottawa, Vancouver et Québec soulignent la Fierté ainsi que l’importance et l’influence de la communauté LGBTQ.

Vous l’aurez donc compris, cette fois, nous vous faisons découvrir un autre groupe d’affinité! Rappelons qu’un groupe d’affinité est essentiellement un groupe d’aide aux employés créés par les employés qui s’impliquent bénévolement.

Nous nous sommes entretenus avec Pascal Labit, l’un des représentants du groupe d’affinité Voix LGBTQ+ pour qu’il nous présente son groupe et pourquoi c’est important pour une entreprise comme CBC/Radio-Canada de laisser ses employés se regrouper de la sorte.

Qu’est-ce que le groupe d’affinité Voix LGBTQ+?

Le groupe d’affinité Voix LGBTQ+ est un rassemblement d’employés francophones de CBC/Radio-Canada qui partagent des intérêts face aux questions LGBTQ+. La mission première du groupe est de fournir une plateforme de soutien, de mentorat et de sensibilisation quant aux enjeux de la population LGBTQ+, que ce soit dans les grands centres urbains ou en régions, où les enjeux LGBTQ+ sont vécus différemment. Le but est de fournir un environnement de travail le plus inclusif et sain possible.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les derniers mois de Voix LGBTQ+?

Nous avons lancé officiellement le groupe le 23 janvier 2018, c’est donc un groupe d’affinité encore relativement récent. Cependant, nous nous efforçons de faire connaître le groupe aux employés par des actions ponctuelles. Par exemple, nous sommes présents lors de journées importantes pour la communauté LGBTQ+ comme la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (17 mai). Nous organisons également des conférences thématiques ou des rencontres de socialisation (comme des 5 à 7 pour les employés ou ouverts à tous).

Voix LGBTQ+ a également été très présent lors du mois de l’inclusion. Ce mois, organisé à l’interne par CBC/Radio-Canada à travers le pays, avec comme but de promouvoir la richesse qui émane de nos diversités. Nous avons profité de ce mois pour aller à la rencontre d’employés à travers le pays et structurer encore un peu plus notre réseau.

Comment et pourquoi le groupe a-t-il été créé?

Voix LGBTQ+, qui est le pendant francophone de OutCBC, a été créé pour répondre à des demandes reçues à l’interne. Quelques employés ont décidé de prendre la responsabilité de fédérer les personnes intéressées et de lancer le groupe. Évidemment, nous nous sommes mis rapidement à la recherche d’un parrain dans l’exécutif de la Société; nous avons la chance d’avoir pour parrain Luc Benoit, Directeur général opérations, administration et transformation, qui travaille en lien étroit avec Michel Bissonnette, le Vice-président des Services français.

De plus, notre groupe s’inscrit parfaitement dans les valeurs de CBC/Radio-Canada, notamment l’inclusivité.

Comment les employés peuvent-ils devenir membres de Voix LGBTQ+?

La procédure est très simple! Ils peuvent nous envoyer un courriel à voix.lgbtq@radio-canada.ca, ou bien nous envoyer une demande pour devenir membre de notre groupe Facebook. Nous sommes heureux que les employés de CBC/Radio-Canada partagent leurs idées ou nous donnent du temps. De plus, nous sommes toujours à la recherche d’employés francophones à l’extérieur de Montréal qui voudraient s’impliquer dans Voix LGBTQ+.

Comment le public peut-il appuyer Voix LGBTQ+?

Pour l’instant, le groupe est surtout un groupe d’affinité pour les employés francophones ou francophiles de CBC/Radio-Canada. Cependant, nous organisons, de temps en temps, des activités publiques comme des 5 à 7 de socialisation où le grand public est bien évidemment le bienvenu. Il nous fera plaisir de rencontrer et d’échanger avec tout le monde!

Selon vous, quel est l’avenir de Voix LGBTQ+?

En raison de sa mission, le groupe se doit d’être de plus en plus présent sur deux fronts principalement : à l’interne, pour soutenir et offrir du mentorat aux employés face aux questions LGBTQ+ et à l’externe, à travers l’organisation ou la participation à des événements pour rencontrer et échanger avec le public. Recherchez notre logo aux couleurs LGBTQ+, car vous allez le voir de plus en plus souvent!  

Bonnes célébrations de la Fierté! Si vous désirez en savoir plus sur les célébrations, consultez le Guide d’initiation (en anglais seulement) à la fierté gaie de CBC Life.

Si vous n’avez pas encore découvert le groupe d’affinité anglophone, outCBC, lisez notre billet de blogue!. Joignez-vous à leur groupe Facebook ou suivez-les sur Twitter ou Instagram!

Dans les coulisses d’Igalaaq

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Comment fait-on pour réaliser une émission de télévision présentée uniquement en inuktitut? Pour le savoir, nous avons rencontré Pauline Pemik, réalisatrice à CBC North, qui nous a fait découvrir les coulisses d’Igalaaq.

Qu’est-ce qu’Igalaaq? Quand cette émission est-elle diffusée?

L’émission est diffusée tous les jours à 18 h. C’est notre bulletin de nouvelles quotidien. Tout ce qu’on voit ou qu’on entend à l’écran est en inuktitut : les infographies, les extraits vidéo, etc. C’est le seul bulletin de nouvelles télévisées produit dans notre langue au Canada. Il y a une autre émission de télévision qui provient du Groenland, mais elle dure seulement 15 minutes. Igalaaq fait partie des émissions en langue autochtone les plus importantes dans le monde.

Peut-on aussi la regarder sur Facebook?

Les gens n’ont aucune idée de la vie en Arctique! On est tellement éloignés – on essaie de moderniser nos satellites comme on l’a fait dans le sud du Canada il y a cinq ans. CBC collabore avec les cablôdiffuseurs pour faire la transition de l’analogique au numérique, mais le problème, c’est que les communautés utilisent encore le système analogique. Pour l’instant, elles ne peuvent pas capter Igalaaq. Pour rendre service à notre auditoire, on a décidé d’utiliser Facebook Live. Je pense que c’est la responsabilité du diffuseur public de faire quelque chose comme ça. Tout le monde peut regarder l’émission, même s’il y a parfois un délai dans la transmission. Dans le Nord, les gens n’ont pas accès à Internet aussi facilement que dans le Sud, ce qui fait que CBC Radio et CBC TV sont très populaires.

L’émission est enregistrée à Iqaluit, mais vous collaborez avec vos collègues de Yellowknife. Pouvez-vous nous en dire plus?

C’est pour des raisons techniques qui ont à voir avec l’accès aux signaux satellites et aux ressources. À moins de déménager les ressources ici, à Iqaluit, nous aurons toujours besoin de Yellowknife comme passerelle de transmission. C’est un travail d’équipe qui comporte toutefois ses défis : tout se passe en anglais, donc on doit tout traduire sur-le-champ. Livrer les nouvelles de dernière heure peut être intense ; on les lit en anglais et on doit trouver comment les dire en inuktitut!

Courtoisie : Vince Robinet

Quels sont les autres défis de produire une émission comme  Igalaaq?

Il y en a tellement! Mais tout le monde met la main à la pâte. Nos infographies sont faites à Winnipeg, mais on doit les faire traduire nous-mêmes. Ils les conçoivent et je les modifie au besoin. Trouver des gens capables de parler à la caméra en inuktitut est un autre défi. Ils doivent être bilingues et à l’aise devant la caméra. Certains disent que l’inuktitut est une langue qui se meurt; pour moi, c’est plutôt une langue menacée. On aimerait aussi se rendre dans les petites communautés, mais ça coûte très cher. On utilise donc les photos et les vidéos que les gens publient dans les médias sociaux.

Chaque jour amène son lot de nouveaux problèmes. Des trucs qu’on n’aurait jamais pu prévoir. On doit même penser à s’assurer que les autres savent épeler correctement.

Quel est votre meilleur souvenir de l’émission? Est-ce qu’il y a une histoire spéciale qui vous a marquée?

Il y a une histoire que j’aime raconter en particulier et qui concerne un de nos opérateurs vidéo qui a eu l’occasion de se rendre en bateau à Grise Fjord, dans l’Extrême-Arctique, avec notre animatrice, Madeleine. Il y a 130 personnes qui vivent là-bas. Ils étaient partis là pour ramener des histoires et participer à une chasse aux phoques sur la glace avec un camion! Madeleine et Dave étaient en train faire une interview quand quelqu’un a demandé l’heure. Il était environ 17 h 50. Tous ont arrêté de faire ce qu’ils faisaient – les enfants, les adultes, les anciens, les garçons, les filles – pour allumer leur téléviseur : « Chut!, c’est Igalaaq qui commence! » Notre opérateur vidéo n’en revenait pas : même les enfants écoutaient notre émission. Ça fait partie de leur vie. Tous les jours à 18 h. Nous sommes leur lien avec le monde, leur Facebook. C’est dans ces moments qu’on voit qu’on est vraiment importants et que ce qu’on fait compte pour quelque chose.

Courtoisie : Jordan Konek

Pour conclure, comment peut-on vous envoyer des photos ou des histoires?

Le plus facile, c’est par Facebook. Avec Twitter ça fonctionne bien aussi. Si les gens veulent envoyer des choses à notre équipe numérique, notre adresse électronique est cbcnorth@cbc.ca. Et pour ceux qui n’ont pas Internet, ils peuvent toujours communiquer avec nous avec notre numéro de téléphone sans frais, soit le 1-888-896-3135.

 

Le Tour de la Nouvelle-Écosse: hors des sentiers battus

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Du 20 août au 1er septembre, Colleen Jones de CBC Nova Scotia a enfourché son vélo pour découvrir la Nouvelle-Écosse. Son objectif? Trouver des histoires qui font rarement la nouvelle.

Comment cette idée a-t-elle pris naissance?

« Nous avons participé à un sommet sur la création dans les provinces de l’Atlantique, pendant lequel nous avons cherché des moyens plus originaux de réaliser des reportages, et d’encourager les artisans d’ici à proposer des idées inédites sans avoir peur de s’attirer des critiques ou de faire les choses autrement. C’est de là que m’est venue l’idée de parcourir les routes de campagne de la province pour trouver des histoires de façon naturelle. Ensuite, j’ai eu l’idée de le faire à vélo », explique Colleen.

Mais pourquoi à vélo?

C’est en se demandant comment partir à la recherche d’histoires de façon naturelle et unique que lui est venue l’idée de le faire à vélo : c’était la solution idéale. Elle a proposé quelques idées à Ken MacIntosh, réalisateur-coordonnateur à CBC Nova Scotia, sans même avoir couché son projet sur papier. Tout le monde a adoré l’idée et y a cru. Soir après soir, elle a fait le récit de son expérience du jour au bulletin de nouvelles de 18 h.

« Bien que les gens soient bien installés dans leur routine quotidienne, et dans les obligations qui en découlent, ils arrivent à trouver du temps pour entreprendre des projets incroyables. Sans faire de vagues, ils tentent de changer leur coin du monde. À vélo, j’ai pu dénicher des histoires transmises de bouche à oreille, et ce, lentement et tout naturellement. »

Regardez cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CBC Nova Scotia (@cbcns) le

Elle ne passait pas inaperçue en raison du joyau de CBC/Radio-Canada qu’elle portait : partout, les gens allaient la voir pour lui faire découvrir des histoires dignes d’être racontées.

« Les gens étaient vraiment reconnaissants que nous prenions le temps de venir à leur rencontre. Nous n’étions pas là pour couvrir une scène de crime ou un autre événement. Non! Nous étions là pour écouter leurs histoires exceptionnelles, que nous aimerions pouvoir raconter tous les jours ».

Il fallait bien sûr préparer quelques étapes de son périple pour que les personnes soient disponibles pour la rencontrer, ou alors en fonction de l’horaire des traversiers ou des heures d’ouverture des parcs. Mais de manière générale, le voyage s’est déroulé au gré des événements, et Colleen restait toujours à l’affût des histoires accrocheuses.

Les médias sociaux se sont avérés des outils très efficaces pour transmettre l’information qui n’était pas diffusée.

« Twitter et Instagram ont été utiles. Une seule photo pouvait raconter toute une histoire, qu’elle soit liée au reportage du jour ou non. De plus, ces outils m’ont aidée à rejoindre les gens, qui pouvaient ainsi communiquer avec moi pour me raconter des histoires qu’ils estimaient dignes d’intérêt. Je restais ouverte aux trouvailles sur ma route, et si je ne pouvais pas me rendre à un endroit précis au moment voulu, j’essayais de trouver un moyen d’y aller plus tard. Ces histoires sont intemporelles : elles n’ont pas forcément besoin d’être racontées sur-le-champ. Ce qui est aussi intéressant avec Twitter et Instagram, c’est que vous savez immédiatement si l’histoire fait mouche ou non. »

Bien entendu, elle a dû relever certains défis.

 

Regardez cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CBC Nova Scotia (@cbcns) le

« À vélo, je suis souvent arrivée à destination plus tard que prévu. Le matin, je consultais la carte et j’évaluais le temps nécessaire pour faire le trajet, puis j’étais retardée par des vents forts ou encore par des gens qui m’arrêtaient pour me raconter leurs histoires. J’ai donc raté quelques tournages. C’est pourquoi j’ai fini par être accompagnée par une équipe de soutien en camionnette, car dans certaines régions, il n’est pas possible d’utiliser un téléphone ou un portable, faute de service Internet. Mais nous avons tout de même réussi à faire le montage de mes reportages radio ou télé sur le coin de tables à pique-nique ou dans des restaurants, entre autres. ».

Colleen espère qu’elle pourra réaliser ce type de projet plus souvent. « Grâce aux outils qu’on a aujourd’hui, on voyage plus léger et on peut donc être plus mobiles et plus efficaces. Au fil du temps, les technologies évolueront et l’idée même de travailler dans un bureau nous semblera un peu dépassée. Cette nouvelle mobilité nous permet d’aller n’importe où, n’importe quand, et de faire savoir aux gens que CBC est bien présente et bien vivante. »

L’histoire préférée de son aventure? « Je les aime toutes! », affirme Colleen.

Colleen n’est pas la seule journaliste de CBC à utiliser le vélo pour son travail. Voyez comment Giacomo Panico de CBC Ottawa s’en sert pour couvrir ses nouvelles!

Innover et prendre des risques : le robot conversationnel de Radio-Canada

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Avez-vous jasé avec le robot conversationnel de Radio-Canada Info? Vous pouvez faire sa connaissance sur Facebook Messenger. Depuis cet été, en plus de nous donner la une ou des recommandations, ce robot offre de nouvelles fonctionnalités de localisation, comme la météo et les nouvelles régionales. Depuis le premier modèle qui a vu le jour il y a un an, la recherche a été optimisée et la conversation est devenue plus fluide. Un contenu original est rédigé et sélectionné par le bureau éditorial de l’Information chaque jour, comme quoi le virage conversationnel est vraiment emprunté. Et ce n’est qu’un début.

Au coeur de ce projet, les Médias numériques de Radio-Canada et la firme Yaksa ont collaboré pour pousser plus loin les interactions du diffuseur public avec son auditoire. Ce sont aussi les concepteurs derrière Jean-Droïde Dufort de l’émission Bienvenue en 2067, qui a été leur premier terrain de jeu pour explorer les interfaces conversationnelles. Il était donc bien logique pour eux de lancer le robot de Radio-Canada Information pour continuer à relever les défis créatifs et de développement qu’introduisent l’univers du conversationnel.

Premier morceau de robot : le processus créatif

Selon Thomas Le Jouan, premier chef, Développement numérique, pour créer une expérience de conversation propulsée par un robot sur les médias sociaux, il faut revoir totalement ses outils et méthodes de travail. Alors que les créateurs de sites web proposent un chemin optimal à leurs usagers et les guident à travers une structure définie et bien pensée, le conversationnel demande une nouvelle logique qui se rapproche davantage d’un scénario. Chaque conversation est différente. Chaque interaction initie un parcours unique. Ainsi, les acquis des designers et développeurs sont mis à l’épreuve et une nouvelle expertise doit donc être développée, et leurs réflexes doivent être adaptés.

Deuxième morceau de robot : la prise de risque

Le choix de sauter à pieds joints dans les défis du conversationnel il y a un an était audacieux pour Radio-Canada. Mais c’est un risque que l’équipe des Médias numériques était prête à prendre puisque c’est ainsi que l’innovation, la vraie, peut voir le jour. « Pour être les premiers, il faut sans cesse explorer et surtout, accepter de se planter », explique Thomas Le Jouan. Ainsi, l’équipe innovation est encouragée à opter pour l’approche des essais et erreurs, et c’est dans cet environnement ouvert et exploratoire qu’ils pourront générer le plus de découvertes.

Le futur des robots : les commandes vocales

Et à long terme? Les équipes numériques développent présentement de nouveaux instincts en explorant les possibilités de commandes vocales. Comme quoi, informer, divertir et éclairer prend tout son sens lorsque Radio-Canada ose constamment réinventer les façons de rejoindre les Canadiens.

Créateurs du robot conversationnel de l’Information de Radio-Canada (collaboration entre Média Numérique, l’équipe de l’Information et Yaksa

 

Radio-Canada:

Thomas Le Jouan

Xavier Kronstrom Richard

Francois Pelletier

Mathieu Côté

Dany Boisvert

Julie Gauthier

Karim Boudiba

Paul-Éric Dumontier

Jonathan Trudel

 

Yaksa :

Gregoire Bodson

Nils Cayrol

Thiago Azevedo

 

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