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Channel: Dans les coulisses de CBC/Radio-Canada – Dans les coulisses de CBC/Radio-Canada

CBC Kids News: de vraies nouvelles, par de vrais jeunes

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Cette semaine, nous avons rencontré nos jeunes collègues du comité de rédaction de CBC Kids News.

CBC Kids News est une plateforme numérique lancée en septembre dernier qui couvre l’actualité pour un jeune public. Les quatre jeunes qui composent le comité de rédaction ont été recrutés pour dire ce qu’ils pensent de toutes les facettes du projet, que ce soit des nouvelles elles-mêmes ou encore de l’aspect du site web et de son fonctionnement. Ils nous parlent aussi de ce qui les intéresse personnellement et de leur propre expérience sur les médias sociaux. Comme ils habitent différentes régions (trois provinces et un territoire), ils apportent chacun un point de vue régional unique.

CBC Kids News a également engagé cinq jeunes collaborateurs pour aider à couvrir les nouvelles. Ils travaillent avec un réalisateur, proposent des idées, se voient confier des sujets, et vont sur le terrain pour donner vie à leurs histoires. Saara Chaudry, Campbell Baron et Ari Resnick, qui ont entre 10 et 15 ans, vivent tous à Toronto, alors qu’Isabelle MacNeil, 11 ans, apporte sa contribution à partir d’Halifax, et Lindsay Meng, 11 ans, de North Vancouver. Cette super équipe devrait grandir et d’autres régions pourraient se joindre à l’aventure sous peu.  

Mais pour en revenir au comité de rédaction, voici ce que ses membres avaient à dire en répondant à une question de nos collègues Lisa Fender et Taylor Katzel, de CBC Kids, au cours d’une récente réunion sur Google Hangout :

 

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Photo d’une femme et d’un homme en rencontre vidéo Hangout, incluant leurs informations.

Nom : Lisa Fender et Taylor Katzel
Âge : Jeunes de coeur
Ville/province : Toronto, Ontario

Rôle: Collaborer avec le comité de rédaction pour faire de CBc Kids News la destination info no 1 des jeunes.

Lisa pose la question :
Que peuvent faire les médias d’information pour attirer les jeunes de votre génération?

Information en format compatible avec les lecteurs d'écran.

Photo d’une jeune fille en rencontre Hangout, incluant ses informations.

Nom : Ainsley Good
Âge : 12
Ville/province : Quispamsis, Nouveau‑Brunswick

Ainsley dit :
Plus de jeunes comme nous vont s’informer si les nouvelles sont pertinentes, touchent à nos champs d’intérêt et sont populaires sur le moment auprès de notre génération.

Information en format compatible avec les lecteurs d'écran.

Photo d’un jeune garçon en rencontre Hangout, incluant ses informations.

Nom : Braden Watkins
Âge : 11

Ville/province : Burlington, Ontario

Braden dit :
Les médias d’information peuvent attirer une génération plus jeune en rendant leurs sites et plateformes plus amusants, et en donnant la chance aux jeunes d’interagir.

Information en format compatible avec les lecteurs d'écran.

Photo d’un jeune garçon en rencontre Hangout, incluant ses informations.

Nom : Conor Wilkins
Âge : 12
Ville/province : Hay River, Territoires du Nord‑Ouest

Conor dit :
Miser sur des formats courts et des vidéos. Nous avons plus tendance à faire des recherches sur Google pour vérifier la nouvelle. Il nous faut avoir confiance pour revenir vers une source.

Information en format compatible avec les lecteurs d'écran.

Photo d’une jeune fille en rencontre Hangout, incluant ses informations.

Nom : Tasia Arteaga Radonich
Âge : 13
Ville/province : Nelson, Colombie‑Britannique

Tasia dit :
Embaucher des jeunes qui s’intéressent au journalisme, qui peuvent en retour aider à attirer un jeune public… Imaginez aussi, pour nous, l’impression que ça fait dans une future demande d’admission!


Connaissez-vous notre balado?

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Des balados sur des balados!

Le 30 septembre 2018, nous soulignions la journée internationale du balado en grand! En effet, pour la première fois, nous partagions nos balados En conversation avec… / In conversation with… avec les Canadiens sur nos médias sociaux!

L’idée derrière la série En conversation avec… / In conversation with… est bien simple : permettre à nos gens de raconter leurs histoires et souligner, par le fait même, leurs bons coups.

Cette journée internationale semblait une occasion parfaite pour partager au grand public l’innovation et l’originalité dont l’organisation fait preuve en matière de baladodiffusion. Pour ce faire, deux sujets ont été choisis. Les entrevues ont été réalisées par ma collègue Johanne Durocher et moi-même.

En cavale

Je me suis entretenu avec le réalisateur Michel Montreuil, qui signe Cavale, premier balado enregistré en audio 3D chez Radio-Canada. Cette série est parue en septembre 2018.

(Écoutez cet entretien)

CBC News

Johanne a quant à elle discuté avec Michael Gruzuk, premier directeur à la programmation chez CBC News, dont l’équipe prépare le lancement d’un balado quotidien de nouvelles, Front Burner, prévu pour la fin octobre 2018.

(Écoutez cet entretien (en anglais seulement))

Mais pourquoi une nouvelle série de balados?

Puisque CBC/Radio-Canada est une institution phare pour les Canadiens, il nous semblait important de pouvoir lever le voile sur ce qui se passe dans nos coulisses. Tout à fait de leur époque, les balados sont accessibles de partout et en tout temps, en plus d’être un format facile à partager sur toutes les plateformes.

De plus en plus populaire auprès d’un auditoire des plus diversifié, la baladodiffusion est un moyen dynamique de démontrer qu’au delà de la programmation et des nouvelles, il y a ces artisans passionnés qui innovent à tous les jours pour vous livrer des contenus de grande qualité. Nous voulions leur donner l’occasion de partager leur passion pour ce qu’ils font et montrer le côté humain de CBC/Radio-Canada pour que tous puissent être fiers de leur diffuseur public.

Restez à l’affût! En conversation avec… / In conversation with…  n’a pas fini de mettre en lumière ces artisans qui vous partageront nouveautés et bons coups, et qui vous donneront un accès privilégié sur un monde d’innovation, de créativité et d’inclusion. N’hésitez pas à nous faire part de vos idées et suggestions d’entrevues dans les commentaires!

 

London Morning prend le bus

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On peut établir une marque dans le marché local et tisser des liens avec la collectivité de bien des façons. Le 12 octobre, l’équipe de l’émission matinale de CBC London, London Morning, a choisi de prendre l’autobus!

Nous avons discuté avec la réalisatrice Amanda Margison de cette idée innovante de prendre la route avec son équipe.

 

Le 12 octobre, vous avez diffusé London Morning depuis un autobus. Comment vous est venue cette idée?

L’été dernier, quand nous avons commencé à préparer le lancement de notre saison d’automne, les élections municipales étaient à nos portes. Comme vous le savez, notre station est ouverte depuis un peu plus d’un an seulement, et nous nous apprêtions à couvrir nos premières élections municipales. Nous voulions nous démarquer et proposer quelque chose d’innovant pour dire à notre communauté qu’à CBC, nous faisons les choses différemment, et aussi exploiter le plein potentiel du volet numérique de notre station afin de montrer que nous ne sommes pas seulement à la radio, mais aussi sur Facebook et Twitter. Nous savions que le service d’autobus express allait être l’enjeu par excellence pour London, alors nous nous sommes dit « prenons donc la route tous ensemble », et c’est comme ça que nous avons pensé à l’autobus. Nous sommes une jeune équipe, et nous voulons repousser les limites et tenter une nouvelle approche. Alors voilà : ça s’est passé vendredi dernier!

 

Ça n’a pas dû être évident sur le plan logistique, non?

Nous sommes revenus aux sources et avons sorti notre bon vieux tableau blanc. Nous connaissions tous très bien l’horaire du 90 express. Nous voulions que nos invités montent dans l’autobus à différents arrêts pour que tout le monde vive une expérience authentique. Nous avons dû réfléchir à notre temps d’antenne et au chronométrage à rebours de l’émission, et nous avons même envoyé des courriels de menaces à nos invités pour les sommer d’être à l’heure! Mais bon, nous avions quand même une voiture qui suivait l’autobus au cas où un invité nous manquerait.

Nous avons fait la plus grande partie de l’émission en direct, mis à part quelques segments préenregistrés. Nous voulions être sûrs d’avoir une certaine marge de manœuvre. Nous avons réalisé cette émission comme nous le faisons dans les petits marchés : avec seulement cinq personnes plutôt qu’avec une grosse équipe comme dans les grandes stations. Nous avions une personne en studio, une personne au volant de la voiture ainsi que notre animatrice, Julianne, un réalisateur associé pour tout le volet technique, et moi-même à bord de l’autobus. Nous nous sommes partagé la responsabilité des médias sociaux. Dans la semaine juste avant l’émission, nous avions un reporter sur le terrain pour recueillir de l’information afin de réaliser des segments assemblés, dont un avec des usagers sur le savoir-vivre en autobus, et aussi pour connaître l’opinion des habitants de London sur le réseau d’autobus et l’expansion du service express. Pour le jour J, nous avions préparé de la musique à faire jouer pendant l’émission, y compris la chanson Magic Bus!

Les gens ne sont pas très loquaces le matin et se demandaient ce que nous faisions là, mais ils ont bien aimé nos cadeaux promotionnels.

 

Vous l’avez déjà dit : vous êtes une jeune station. Les responsables à la Ville et à la London Transit Commission ne vous connaissent probablement pas aussi bien que d’autres médias qui sont dans le portrait depuis longtemps. Comment ont-ils réagi quand vous leur avez présenté ce projet?

La LTC nous a répondu « Hmm. C’est une idée intéressante. Nous allons vous revenir là-dessus. » Et ils ont embarqué. Le jour de l’enregistrement, ils semblaient plus nerveux que nous! Ils n’avaient jamais vu ça, deux heures et demie de radio en direct à bord d’un autobus, mais ils ont constaté qu’on était bien préparés et ils ont été impressionnés par la facilité avec laquelle nous avons réussi notre coup.

Enregistrer une émission comme ça, ce n’est pas comme le faire dans un café, où les gens peuvent simplement se présenter sur place. En fait, nous avons sollicité les commentaires des usagers. Nous avons entre autres fait un segment avec la directrice générale de la LTC, qui répondait aux questions des auditeurs, et nous avons eu un débat animé avec des citoyens pour ou contre le service d’autobus express. Ça a très bien marché, et en tant que jeune station qui tente d’établir sa marque, nous voulons que les gens téléchargent notre application et nous écoutent dans l’autobus. Dans les jours précédant l’émission, nous avons demandé aux auditeurs de nous envoyer des photos d’eux en train d’écouter London Morning dans l’autobus pour recevoir en guise de remerciement un chargeur de téléphone aux couleurs de CBC. Beaucoup de monde a répondu à l’appel, et c’était une façon vraiment amusante de faire connaître notre marque.

 

Vous avez commencé à établir votre marque avec un projet original, tout en abordant un important enjeu local… vous avez accompli beaucoup avec cette initiative!

Oui, nous avons montré aux gens que nous sommes plus qu’une émission de radio : nous sommes une excellente émission de radio, et nous sommes sur toutes les plateformes que les gens aiment. Avec cette initiative, nous voulions tendre la main aux citoyens, mais aussi donner le ton à la conversation avec la communauté. Nous avons reçu beaucoup de commentaires dans les jours qui ont suivi la diffusion.

Ce dont je suis le plus fière, c’est que ce projet a resserré les liens au sein de la jeune équipe de CBC London. À notre retour à la station, nous étions vraiment heureux d’être sortis des sentiers battus, et toute la salle des nouvelles a été d’un grand soutien. Nous sommes très fiers!

Une BD documentaire d’ICI Estrie dans le métro parisien

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La bande dessinée documentaire Raif Badawi : rêver de liberté, projet original de nos collègues de Radio-Canada Estrie, rayonnera bientôt dans la capitale française.

Cette oeuvre sur la vie du blogueur Raif Badawi, un prisonnier d’opinion en Arabie saoudite, a reçu en juillet dernier le prix ID OR dans la catégorie Médias du Grand Prix de l’innovation digitale 2018.

Encore mieux, un partenaire de ce prix a offert, en guise de récompense, de promouvoir la publication d’ICI Estrie en France à travers une campagne de publicité sur 1 000 écrans numériques dans le métro et les gares de Paris, du 12 au 18 novembre.

Pour vous en apprendre plus sur cette réussite, nous avons fait une entretien vidéo avec Julie Laurent, agente des Communications-marketing, à l’origine du plan de communication international de Radio-Canada Estrie.

Peux-tu nous parler de la prochaine étape dans le rayonnement de Raif Badawi : rêver de liberté?

Pourquoi aviez-vous décidé de lancer cette BD documentaire à l’international?

Comment avez-vous fait la promotion de la BD documentaire à l’étranger? Quels pays ont été visés?

Comme quoi ça rapporte de sortir des sentiers battus!

Le Futur est dans la collaboration

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Radio-Canada cherche sans cesse à innover, autant dans ses pratiques que dans le contenu qu’elle produit. C’est dans cette optique que trois secteurs de l’organisation ont uni leurs forces pour présenter la journée-conférences LE FUTUR N’EST PAS DE LA FICTION le 25 octobre dernier.

Nous nous sommes entretenu avec Guylaine O’Farrell, Communications internes, Marie-Andrée Gélinas, Solutions Média et Dominique Gagné, Médias numériques pour savoir comment et pourquoi cette journée de conférences a vu le jour.

 

À l’origine, vos départements organisaient chacun une journée destinée à un public différent: RC3, destiné principalement aux cadres de l’organisation, le Forum Média qui s’adressait aux partenaires d’affaires et Regards sur l’innovation, afin d’interpeller nos artisans et nos partenaires technologiques. Comment avez-vous décidé de combiner ces trois événements pour n’en faire qu’un seul?

Dominique Gagné: Marie-Andrée et moi avions déjà travaillé ensemble sur Regards sur l’innovation et nous avons réalisé que nous avions des objectifs communs. On voulait répéter l’expérience cette année et comme les trois événements arrivaient à peu près en même temps, il devenait évident qu’une initiative commune, impliquant les Communications internes devait être envisagée.

Marie-Andrée Gélinas: On a réalisé qu’on s’adressait en partie aux mêmes personnes à plusieurs reprises dans un très court lapse de temps avec des objectifs qui étaient différents, oui, mais qui se recoupaient dans leurs valeurs profondes. On s’est donc demandé comment on pouvait optimiser tout ça pour rassembler plus de gens un peu plus longtemps avec plus de contenu. Guylaine et Dominique s’adressaient davantage à un public interne alors que pour ma part, je cherchais à rejoindre nos partenaires d’affaires. Il fallait trouver la pertinence d’amener ces publics à se côtoyer dans un même événement.

 

Il y a donc eu certains défis mais dans l’ensemble, l’intégration des trois événements semble s’être faite assez naturellement quand est venu le temps de proposer une thématique commune aux trois groupes visés.

MG: On s’est rencontrées pour la première fois au printemps et la première chose qu’on a faite a été de mettre sur la table nos objectifs respectifs et d’identifier les éléments clés qui en ressortaient. C’est devenu évident qu’on avait des éléments clés communs. Quand on s’est demandé ce qui se passait dans l’industrie et quels étaient les principaux enjeux, on s’est rendu compte qu’ils étaient fort similaires autant pour les cadres que pour les gens du numérique et nos partenaires.

Vous avez déterminé que vos objectifs étaient assez similaires. Pouvez-vous nous préciser quels étaient ces objectifs?

DG: Pour les médias numériques, on cherche à faire rayonner ce qu’on fait puisqu’on doit toujours recruter beaucoup de nouveaux employés très spécialisés qui sont très convoités. Il faut leur faire savoir qu’il se crée des choses intéressantes à Radio-Canada et se positionner comme un employeur de choix. Créer des événements comme celui-là en nos murs est aussi une bonne façon de faire de la rétention de talent. Ça nous permet aussi de d’échanger avec nos partenaires technologiques et de développer des relations d’affaires gagnantes.

Guylaine O’Farrell: L’événement RC3 s’adressait aux cadres de Radio-Canada. On voulait les inspirer et les mobiliser autour des objectifs et stratégies des Services français. L’innovation est au coeur des objectifs de Michel Bissonnette, notre vice-président principal, et on trouvait important que nos gens puissent se rencontrer dans d’autres circonstances que le quotidien du travail. Ça devient donc une belle opportunité de réseautage et d’échanges, d’autant plus qu’on a tenu cette journée le lendemain du Forum des services régionaux, qui réunissait à Montréal les gestionnaires régionaux de partout au Canada.

MG: Du côté des Solutions médias, on veut constamment informer les partenaires d’affaires, provoquer et repousser les limites de la réflexion face aux changements et l’évolution de notre industrie. Positionner l’expertise de notre groupe et le leadership du diffuseur public, qui a une place unique dans l’écosystème médiatique, fait aussi partie de nos priorités. En mettant nos trois événements en parallèle, les notions d’inspirer, de mobiliser, de positionner et d’innover se rejoignaient. Elles étaient appliquées de façons différentes selon nos groupes respectifs mais mobiliser les gens demeure une grande action et on pouvait y arriver tous ensemble.

Considérant qu’on s’adressait simultanément à trois publics différents, y a-t-il eu des défis au niveau du choix des conférences ou des thématiques abordées?

DG : Le moteur restait l’innovation. On fait d’excellentes émissions ici à Radio-Canada alors c’est toujours difficiles de trouver des sujets qui n’ont pas déjà été décortiqués par nos émissions. L’idée était donc de trouver un sujet en amont qui deviendrait LE sujet de discussion des prochains mois. La prospective était une façon d’attacher des techniques de gestion à une certaine gymnastique mentale, à la gestion de l’innovation. On peut bien dire qu’on aime l’innovation mais comment on innove? Comment on fait des choix éclairés? Comment on planifie pour les 10-15 prochaines années sans avoir idée de la technologie qui va venir contrecarrer ou bonifier ce qu’on fait présentement? Il y a des éléments dans cette prospective qui rejoignent tout le monde: la technologie, la cybersécurité, l’humain, à savoir comment il compose avec tous ces changements, et le marketing qu’on ne peut pas laisser de côté non plus puisque les défis pour faire connaître nos produits et faire avancer les marques sont nombreux. Le fil qui retient tout ça ensemble, c’est la créativité. Maintenant comment préserve-t-on l’espace de création au travers tous ces bouleversements pour qu’on continue d’innover autant dans le contenu que dans le contenant?

GO: Le plus gros défi éditorial a été de trouver le parfait équilibre entre ces genres de contenus sachant que le niveau de connaissances de nos trois groupes par rapport aux thématiques étaient vraiment différentes. Il fallait s’assurer de mobiliser, d’inspirer et d’allumer les participants, peu importe leur profil, et trouver cet équilibre qui ferait en sorte que tout le monde repartirait avec le sentiment d’avoir appris quelque chose.

MG: Les échos qu’on en a sont très positifs. Personne nous dit ne pas avoir aimé telle ou telle partie de la journée.

 

Il semble y avoir eu un bel engouement pour cet événement en ligne.

GO: Absolument! On ne s’attendait pas à un tel succès sur les réseaux sociaux et sur le site web. C’est un autre objectif qu’on se donne: démocratiser l’information. C’est la mission du diffuseur public de rendre accessible tout ce savoir-là à tous.

DG: Les gens ont des préoccupations mais pas toujours les mots pour en parler. L’avenir est préoccupant peu importe notre situation et le fait d’avoir saupoudré ça d’un peu d’humour permet de rouvrir l’esprit et de voir autrement un sujet qui peut être insécurisant. Le fait de varier les formats (panels à quatre, discussions à deux, personnes seules sur scène) mais aussi de tenir les Midi-connexions où les gens s’inscrivaient à une table pour pouvoir faire des échanges avec les gens ou de participer à un AMA (Ask Me Anything) avec les panélistes a donné une journée très riche d’interactions, avec un beau côté humain.

GO: Cette journée montre la force du groupe et l’importance de mettre l’expertise de tout le monde de l’avant. La collaboration est la clé de l’avenir.

Voici un avant-goût de la journée LE FUTUR N’EST PAS DE LA FICTION.

Jordan Konek, vidéojournaliste pour CBC North

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CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission. Certains occupent des postes qui nous sont familiers, tandis que d’autres exercent un métier unique, presque mystérieux. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir notre mission. Dans cette série de portraits, nous vous présentons les employés qui font du diffuseur public votre média de confiance pour vous informer et vous divertir.

Aujourd’hui, nous vous présentons Jordan Konek, vidéojournaliste pour CBC North, à Iqaluit.

 

Jordan, comment es-tu arrivé à CBC?

J’avais une équipe de production vidéo, et on travaillait avec des organisations, y compris des universités, un peu partout au Canada. Je m’implique encore dans le projet, mais c’est mon cousin qui a repris le flambeau depuis mon arrivée à CBC. L’équipe travaille avec des chercheurs sur toutes sortes de projets. Comme je ne pouvais pas vivre de ça, en 2013, j’ai postulé un poste à CBC et je l’ai eu!

 

Quel travail fais-tu ici?

J’ai commencé comme reporter. Je rédigeais des reportages pour la radio et la télévision. En 2015, je suis devenu vidéojournaliste, et depuis, je me rends dans des communautés des quatre coins du territoire pour parler aux gens de toutes sortes de choses. Je m’occupe de la rédaction, du tournage, du montage et de la production de mes reportages pour la télévision et la radio.

 

C’est comment, être vidéojournaliste à Iqaluit?

C’est génial, parce que j’aime voyager et rencontrer des gens, et mon travail me conduit dans différentes communautés. J’adore raconter toutes sortes d’histoires sur les Inuits, et j’ai eu la chance d’aller en Alaska, au Groenland et un peu partout au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest pour le faire.

 

Ça fait donc cinq ans que tu travailles avec nous?

Oui, sauf pour une brève période de trois mois. J’avais accepté un emploi au gouvernement du Nunavut, mais je suis vite revenu à CBC parce que la production vidéo, c’est ma passion depuis l’école secondaire. J’ai la chance de réaliser mes propres reportages, de parler avec les gens, de raconter ce qui se passe dans la région et de faire découvrir tout ça aux Inuits et au monde entier. De temps à autre, on reçoit des messages de personnes d’ailleurs qui nous disent à quel point ils trouvent nos histoires nordiques intéressantes.

 

Quel serait le reportage le plus mémorable que tu aies réalisé?

Probablement celui que j’ai fait sur l’incendie de l’école de Cape Dorset. Je me suis rendu sur place dès le lendemain des événements pour rencontrer les habitants et discuter avec eux. J’ai parlé avec des jeunes qui regardaient l’émission Igalaaq et CBC News. C’était vraiment le sujet de l’heure, et j’ai eu le privilège de parler aux gens de l’endroit, de faire réellement leur connaissance et de comprendre leur mode de vie ainsi que les conséquences, pour eux, de la disparition de cette école, qui était aussi un centre communautaire. J’ai senti que le courant passait entre nous.

 

Aimerais-tu dire autre chose sur ton expérience à CBC?

Depuis mes débuts ici, je produis des reportages en anglais et en inuktitut. C’est important, car il y a encore beaucoup de gens qui ne parlent que l’inuktitut. Tous les jours, nous racontons l’actualité à la population du Nunavut. Les gens d’ici comptent sur nous pour savoir ce qui se passe, et nous suivent à la radio, à la télévision ou sur Internet. C’est spécial, jouer un rôle aussi important pour d’autres personnes. Je suis fier de faire partie de la grande famille de CBC.

En guise de conclusion, voici le reportage vidéo que Jordan a tourné à Cape Dorset.

 

Suivez Jordan sur Twitter : @jordankonek

 

Voici abilicrew

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Le groupe abilicrew est un des nombreux groupes d’affinité qui s’efforcent d’offrir des services à leurs membres, et il a pour mission de sensibiliser le public aux questions de handicap dans le milieu de travail. Nous avons rencontré Kai Black, président du groupe abilicrew.

Êtes-vous un membre fondateur d’abilicrew?

Oui, j’ai participé au projet abilicrew dès le début, avant même que ce soit un groupe d’affinité. Il y a environ cinq ans, le directeur de Mobilisation et Inclusion de l’époque a organisé un événement pour des personnes handicapées des quatre coins du pays qui étaient venues à Toronto pour parler de leur vie professionnelle bien particulière. Pendant cette conférence appelée le Sommet sur les handicapés, on a découvert cet incroyable lien entre nous. Les personnes handicapées ont souvent tendance à constituer des communautés, et on s’est rendu compte que cette communauté était très active à CBC. Donc, après le Sommet, on a formé abilicrew. C’est le premier groupe d’affinité de la Société à avoir vu le jour et j’en suis le président depuis le tout début.

Votre mandat consiste à soutenir vos membres et à sensibiliser le public à votre réalité. Quel genre d’activités organisez-vous pour accomplir ce mandat?

Il y a un certain nombre d’éléments fondamentaux dans ce qu’on veut accomplir, et ils sont très divers! Pour commencer, abilicrew est une ressource pour CBC, un groupe sur lequel on peut s’appuyer de différentes manières. Quelques exemples : quand CBC développe des produits numériques pour le public, les responsables veulent souvent que des membres d’abilicrew les testent pour s’assurer qu’ils conviennent aux Canadiens handicapés. Ils nous consultent pour savoir ce qu’on pense des productions incluant des personnes handicapées, pour les rendre les plus accessibles possible, et aussi pour qu’on fasse connaître ces productions dans notre réseau. On se fait aussi entendre quand il faut trouver du financement pour du contenu destiné aux personnes handicapées. On a commandité un déjeuner-causerie sur le sujet du journalisme et des handicaps. On a invité des journalistes chevronnés handicapés à parler de leur travail dans les salles de nouvelles, de la manière dont cette réalité est traitée dans les médias, et des possibilités et des défis que présente la couverture de ce sujet. On veut que les journalistes non handicapés sachent ce que les handicapés pensent de la façon dont on parle d’eux. Il y a aussi l’événement annuel « Le lundi de la déprime », consacré à la santé mentale. C’est le troisième lundi de janvier, qui est, d’après les statistiques, le jour le plus déprimant de l’année. Çanous donne l’occasion de nous attaquer au problème de la santé mentale, parce qu’il y a encore beaucoup de préjugés. Personne ne veut que les autres sachent qu’on souffre de dépression, de troubles bipolaires ou d’anxiété. On essaye de normaliser le fait d’en parler, et aussi de parler de ses effets dans le milieu de travail. Et on propose des ressources aux personnes qui pourraient en avoir besoin.

Vous parlez du « Lundi de la déprime ». Vous essayez donc aussi d’attirer l’attention sur les handicaps mentaux.

Les handicaps se divisent en deux catégories : les troubles mentaux et les handicaps physiques. C’est relativement facile de constater un handicap physique et de trouver une manière de répondre aux besoins que ça entraîne. Mais avec la santé mentale, il y a très souvent des préjugés. Les gens ne veulent pas en parler, parce que ça pourrait être vu comme une faiblesse. Il y a encore beaucoup de chemin à faire avant qu’on en parle ouvertement et que les gens sachent qu’ils peuvent le faire sans se sentir mal à l’aise. On veut élargir cette conversation le plus possible pour encourager les personnes qui vivent avec des handicaps à prendre l’initiative de sensibiliser encore plus leur entourage à cette réalité.

Il y a un autre point vraiment important dont je veux parler. Le chômage est un des grands enjeux liés aux handicaps. Il y a un taux de chômage de 75 % chez les femmes handicapées qui sortent de l’université avec un diplôme. C’est la même chose pour les malentendants. Puisque CBC veut être plus inclusive, on veut s’assurer qu’elle offre des occasions d’emploi aux personnes handicapées. Cette année, on s’est associés à Mobilisation et Inclusion pour créer un programme de stages. En septembre, six personnes handicapées ont participé à ce programme de stage rémunéré de six semaines pour acquérir de l’expérience dans nos différents services, et les aider à enrichir leur curriculum vitae et leur expérience professionnelle. C’est un programme dont on est particulièrement fiers. L’an prochain, il sera offert dans plusieurs villes du pays.

Votre groupe semble très actif. Avez-vous des membres dans tout le pays?

C’est un de nos principaux défis. On est le premier groupe d’affinité, mais aussi un des plus petits, avec 30 membres. Il y en a quelques-uns à Vancouver, un à Ottawa, deux à St. John’s, et les autres sont ici, à Toronto. On m’a dit que certaines de nos installations dans le pays ne sont pas accessibles, alors on ne peut pas s’attendre à ce que des personnes handicapées y travaillent. Mais, comme 97 % des gens connaissant au moins une personne avec un handicap, on espère recruter des alliés qui seront prêts à nous aider pour rendre le diffuseur public plus inclusif.

On est un petit groupe, mais je connais des personnes avec des handicaps qui ne se sont pas jointes à nous parce qu’elles ne veulent pas être définies par leur handicap, mais par la qualité de leur travail. Elles ne voient pas nécessairement leur vie sous l’angle de leur handicap. Dans notre groupe, on estime avoir une responsabilité envers ces personnes, parce qu’on veut que CBC leur soit ouverte et accessible. C’est une responsabilité qu’on prend très au sérieux.

Il y a quelques mois, vous avez organisé un match de basket-ball en fauteuil roulant dans l’atrium, à Toronto. Pouvez-vous nous en parler?

Deux athlètes paralympiques membres de l’équipe nationale étaient là pour nous montrer des techniques du basket-ball en fauteuil roulant. On avait invité les employés à venir essayer ça. C’était une excellente manière de leur faire découvrir ce que c’est que de jouer au basket-ball en fauteuil roulant. En fait, les gens qui pensent que les personnes handicapées se fâchent facilement ou n’ont pas d’humour se trompent complètement. On voulait créer une activité distrayante pour que les gens se rendent compte qu’on peut être assis dans un fauteuil roulant et s’amuser. Le fauteuil roulant fait simplement partie de l’équipement sportif, et les gens s’y adaptent rapidement. On veut renouveler l’activité l’an prochain et, cette fois, essayer d’organiser un tournoi entre services.

Quelle est la réaction de vos collègues « non handicapés » à ce que vous faites?

Les gens comprennent ce qu’on fait. Il y a encore beaucoup d’éducation à faire et, la plupart du temps, quand on parle d’inclusion, les gens pensent au genre ou à la race. Les handicaps ne sont pas une préoccupation, et c’est probablement parce que la question du handicap est si vaste. Il y a de nombreux types de handicaps : les problèmes de mobilité, l’ouïe, la vue, les douleurs chroniques, les difficultés d’apprentissage… Il y en a tant, que c’est difficile d’imaginer comment on pourrait rendre le milieu de travail accessible à tous et l’adapter aux besoins de chacun. Mais je pense qu’abilicrew permet aux employés non handicapés de participer à la conversation, d’être en contact avec d’autres employés, et d’en apprendre plus sur le sujet grâce à des collègues avec qui ils peuvent discuter en toute franchise et honnêteté. Je pense que c’est déjà beaucoup.

Qu’est-ce qui s’en vient pour abilicrew?

Le 3 décembre, c’est la Journée internationale des personnes handicapées, et les membres d’abilicrew seront présents dans plusieurs établissements, où ils distribueront des biscuits avec le groupe #CountUsIn ainsi que de l’information au sujet d’abilicrew. On veut faire connaître abilicrew, mais aussi lancer une conversation en utilisant ce mot-clic pour les personnes handicapées au travail. En janvier, il y aura un événement pour le Lundi de la déprime, et on espère aussi organiser un autre match de basket-ball en fauteuil roulant ce printemps.

 

Nicole Lavergne-Smith, fureteuse en Saskatchewan

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CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission. Certains occupent des postes qui nous sont familiers, tandis que d’autres exercent un métier unique, presque mystérieux. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir notre mission. Dans cette série de portraits, nous vous présentons les employés qui font du diffuseur public votre média de confiance pour vous informer et vous divertir.

Aujourd’hui, nous vous présentons Nicole Lavergne-Smith, alias la fureteuse fransaskoise,  qui a parcouru des milliers de kilomètres sur les routes de la Saskatchewan.

Adepte des médias sociaux, cette journaliste numérique a un style bien à elle qui allie vidéos ludiques et reportages à dimension humaine sur des francophones de sa province. En 2017, elle captait l’attention des internautes en lançant une « super chasse aux hamburgers ». L’été dernier, elle nous parlait de l’amitié improbable d’une femme avec une cochette à Saskatoon, alors qu’à l’automne, elle se rendait à Zenon Park pour couvrir les efforts de Fransaskois pour sauver une église faisant partie de leur patrimoine.

La popularité de la fureteuse a inspiré Radio-Canada à répéter l’expérience dans les provinces voisines. La semaine dernière, c’était au tour de Radio-Canada Alberta de se doter de deux nouvelles fureteuses, alors que le Manitoba dispose déjà du sien. Nous avons donc rencontré Nicole pour en apprendre davantage sur ce rôle de « fureteur » radio-canadien dans l’Ouest.

Qu’est-ce que vous apportez dans votre sac avant de prendre la route?

Je dois m’assurer que j’ai tout mon équipement : caméra, piles, téléphones, etc. En général, je voyage très léger. L’eau est essentielle; c’est fou ce qu’on peut avoir soif pendant un tournage. Maintenant, j’apporte TOUJOURS mes lunettes. Je porte des lentilles de contact et un jour, je tournais sur une colline où il y avait beaucoup de vent et une de mes lentilles s’est envolée. J’ai dû retourner à la maison avec un seul œil fonctionnel; les lunettes sont donc vitales!

Quel est le coin de la Saskatchewan qui vous a le plus surprise ou dépaysée?

Aucune région de la Saskatchewan ne m’a dépaysée, puisque j’y ai grandi. Les habitants cette province sont fascinants, peu importe d’où ils viennent.

Qu’est-ce que ça change à votre travail d’avoir un public qui vous suit en ligne?

Ça change tout. C’est clair que Radio-Canada en Saskatchewan bâtit son auditoire grâce à ça. Des personnes qui ne nous connaissaient pas suivent maintenant ce qu’on fait. Selon moi, mon rôle consiste en partie à rallier les auditoires, en donnant de la visibilité au travail remarquable de mes collègues. Ils sont peut-être attirés par mes aventures, mais c’est génial de voir la rapidité avec laquelle certains partagent nos autres contenus.

Quelle est l’histoire que vous avez eu le plus de plaisir à couvrir?

Les histoires sont toutes amusantes et enrichissantes à leurs façons. J’ai roulé dans la forêt pour trouver la maison d’un ancien aristocrate français, j’ai discuté longuement avec un couple dont le parcours de vie est en dents de scie, j’ai dansé de façon ridicule devant le panneau de bienvenue de Regina et j’ai traversé des kilomètres de forêt incendiée. Je me pince souvent pour réaliser à quel point je suis privilégiée de vivre ces occasions exceptionnelles.


2018… belle année sur nos plateformes!

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Il s’en est passé des choses en 2018! Vous l’avez peut-être remarqué, de nombreuses nouveautés ont vu le jour sur nos plateformes numériques. Avant de bientôt faire relâche pour les Fêtes, jetons un coup d’oeil aux temps forts de l’année qui se termine.

Un blogue qui se définit

Nous innovons

Plus que jamais, notre blogue a servi de vitrine sur ce qui se passe au sein de votre diffuseur public. Au-delà de vos émissions préférées et de vos nouvelles, il y a toute une organisation qui innove et qui cherche sans cesse de nouvelles façons de renouer avec le public canadien. Voici quelques exemples d’initiatives exceptionnelles que nous avons soulignées cette année:

 

Mission : recruter et former les jeunes journalistes!

À l’automne 2018, une quatrième cohorte de dix jeunes journalistes mettra le cap sur Regina, en Saskatchewan, pour un accompagnement professionnel qui les mènera par la suite à déployer leurs ailes dans une des stations de Radio-Canada dispersées aux quatre coins du pays.

Le tour de la Gaspésie, électrique et virtuel!

Du 25 au 27 juin, le journaliste Denis Leduc partait de Rimouski et prenait la route de la Gaspésie. En vacances? Loin de là! Il allait tenter l’expérience de faire le tour de la péninsule en voiture électrique pour voir si les mythes entourant ce moyen de transport tiennent… la route!

ᐊᐃᓐᖓᐃ ! Bonjour!

L’inuktitut est une langue parlée par près de 40 000 Canadiens, principalement dans le nord du pays. Afin de pouvoir communiquer avec eux, l’émission diffuse tous les soirs un Igalaaq de bulletin d’information télévisé, des nouvelles à la radio et des émissions d’actualité en inuktitut.

Vos nouvelles sur Snapchat

On ne se tient plus informés comme on le faisait autrefois. Les organisations médiatiques d’aujourd’hui veulent pouvoir rejoindre leurs auditoires sur les nombreuses plateformes existantes qui sont de plus en plus populaires auprès de certains groupes. Nous sommes donc fiers d’annoncer que CBC News est sur le point de devenir la première source de nouvelles quotidiennes présente sur Snapchat Discover au Canada!

Cocréer pour mieux se souvenir : 25 ans après la Bosnie

Dans la vie d’un journaliste, il arrive de ces histoires qu’on ne peut laisser passer. Une histoire d’abord locale mais dont le message et la portée s’avèrent bien vite universels, surtout quand celle-ci a affecté plusieurs vies. C’est exactement ce qui est arrivé dans les derniers mois à des employés de la station Radio-Canada Ottawa-Gatineau.

 

Nos employés

Nous savons que notre réelle force vient de nos employés. Que ce soit en créant des groupes pour rendre notre organisation encore plus inclusive ou en faisant un travail tout à fait unique, ils sont au coeur de tous nos succès et nous vous en avons présenté à quelques reprises.

 

À la découverte d’outCBC

Chaque année, en juin, la communauté LGBTQ+ souligne le Mois de la fierté de nombreuses façons. Partout au pays et ailleurs dans le monde, divers événements ont lieu tout au long du mois (sauf exception). C’est une manière non seulement de reconnaître l’importance et l’influence de la communauté LGBTQ, mais aussi de se rappeler les émeutes de Stonewall de juin 1969.

Qui sont les Femmes Visibles?

Les groupes d’affinités d’employés sont de plus en plus populaires dans les milieux de travail progressistes partout à travers le monde. Des employés s’y réunissent bénévolement autour d’une réalité commune, souvent de nature sociodémographique.

Qui est Voix LGBTQ+?

Au mois de juin, nous vous avions présenté le groupe d’affinité outCBC dans le cadre du mois de la Fierté qui est célébré à travers le monde, mais aussi au Canada. Pourquoi le mois de juin? C’est en juin 1969 qu’ont eu lieu les émeutes de Stonewall .

Women In Tech: Dwija Patel, développeuse d’applications et de communautés

Cet article a initialement été publié en anglais dans CBC Digital Labs, sur Medium.com Tout a commencé lorsque Dwija Patel, première développeuse d’applications à CBC, a eu l’idée toute simple, mais ô combien formidable, d’établir des liens entre les femmes travaillant dans le domaine des technologies d’un bout à l’autre du pays.

 

Plus récemment, nous avons créé la série « Sous les projecteurs » pour vous faire rencontrer ces gens qui se démarquent, qui font des choses extraordinaires et qui font de votre diffuseur public ce qu’il est. Par cette série, nous voulons découvrir avec vous qui sont les artisans derrière vos émissions préférées, ou encore ces gens qui nous permettent de voir des facettes méconnues du pays.

 

Jordan Konek, vidéojournaliste pour CBC North

CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission.

Nicole Lavergne-Smith, fureteuse en Saskatchewan

CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission.

 

De nouvelles façons de vous parler

2018 marque aussi l’année où nous avons explorer de nouvelles façons de communiquer avec vous. Le balado « En conversation avec…» devient une nouvelle corde à notre arc pour vous faire découvrir des facettes de CBC/Radio-Canada que vous ne connaissez peut-être pas et qui méritent d’être mises en lumière.

 

Nous y avons notamment parlé d’innovation en matière de baladodiffusion, de la réalité de personnes de minorités visibles en milieu de travail et plein d’autres sujets à venir, toujours sous la forme d’un entretien entre collègues.

 

In Conversation with Michael Gruzuk

Uploaded by CBC/Radio-Canada on 2018-09-27.

En conversation avec Michel Montreuil

Uploaded by CBC/Radio-Canada on 2018-09-26.

En conversation avec Debora Barkun

Uploaded by CBC/Radio-Canada on 2018-11-26.

 

En plus de poursuivre le travail amorcé dans les derniers mois, l’année qui arrive nous amènera plein de nouvelles façons de connecter avec vous. Il nous reste encore un billet à vous proposer cette année mais nous avons déjà hâte de vous retrouver en 2019 avec plein de nouveaux projets! Merci de nous lire, de nous regarder et de nous écouter. À très bientôt!

 

Notre carte des fêtes 2018: Poésie, nostalgie et travail d’équipe

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Lorsque j’ai mis les pieds pour la première fois dans le studio d’animation au sous-sol de la Maison de Radio-Canada à Montréal, il a fallu quelques instants pour que mes yeux s’habituent à l’obscurité. C’est avec émerveillement que j’ai finalement distingué sur la table des centaines de petits objets, certains récents, et d’autres très vintages, conservés précieusement pendant plusieurs décennies. Sur le mur, on avait épinglé la vision d’équipe et un scénario. Dans le centre de la pièce, sous les feux des projecteurs, les artisans s’affairaient autour de la surface de travail dans la joie et la bonne humeur, tels de vaillants petits lutins. Tous les éléments étaient présents pour créer une carte des Fêtes magique!

Jasmin Simard, designer, illustrateur et créateur d’objets 3D à Radio-Canada depuis 1994, plaçait méticuleusement chaque objet pour former l’emblème de Radio-Canada, que nous appelons affectueusement la molécule. Pendant ce temps, Pierre Mainville positionnait l’équipement et l’éclairage avec une agilité que l’on attribue à un expert. Après plusieurs heures de préparation, tout était prêt pour produire ce qu’on appelle couramment stop-motion en anglais, soit une animation image par image, une technique permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles. Pendant ce temps à Ottawa, une autre équipe de lutins travaillait activement à préparer « l’emballage » de la campagne et à préparer les déclinaisons.

Cette carte est particulièrement spéciale, car elle est le fruit d’une co-création entre deux équipes qui ne sont pas appelées à travailler ensemble au quotidien, soit Solutions Média et les Communications d’entreprise. Deux équipes qui font non seulement partie de deux départements différents, mais qui sont situées dans deux villes différentes! Les lutins Carla Miranda, Catherine Lefrançois, Guylaine Guenette, Nancy McLaughlin, Nicolas Ouellet, Pascal Côté et Steve Godin, sous la supervision des lutins en chef Louis Therrien-Galasso et Marie-Ève Roy, ont judicieusement saisi l’occasion d’allier leurs forces et leurs talents pour créer une campagne des Fêtes unique. « Ce que j’ai le plus aimé, ce fut de voir la version finale après que tous les lutins aient apporté leur contribution. C’est fascinant de voir comment tout va plus loin quand on travaille ensemble. » – Jasmin Simard

Le résultat est festif et rempli d’imagination : une carte aussi numérique que poétique qui évoque avec douceur nos racines et les moments lumineux que les Canadiens partagent avec leur communauté, petite ou grande. Les deux équipes ont prouvé qu’ensemble, on est plus forts et on va plus loin. Nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes, remplies de créativité et d’humanité!

L’appli RCI: présenter le Canada au monde

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CBC/Radio-Canada a son mandat d’informer, éclairer et divertir à coeur. En plus d’aider les Canadiens à mieux connaître leur pays, nous sommes présents à l’étranger pour faire découvrir le Canada au monde via Radio Canada International, qui diffuse dans les cinq langues les plus parlées au monde, soit le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et le mandarin.

Radio Canada International (RCI) vient récemment de développer une application mobile pour rejoindre encore plus de gens aux quatre coins du globe. Nous nous sommes entretenus avec Soleïman Mellali, rédacteur en chef aux services français de RCI, pour en savoir plus à ce sujet.

Pourquoi une application mobile?

RCI diffuse principalement sur le web et sur les médias sociaux et près de la moitié de ses auditeurs se trouvent à l’extérieur du Canada. Près de la moitié du trafic sur ses plateformes provient de téléphones intelligents, notamment dans des pays où le réseau téléphonique traditionnel n’est pas toujours aussi développé qu’en Amérique du Nord ou dans certains pays européens. Il était donc logique de développer une application conviviale pour ces utilisateurs. Après près d’un an de travail, l’application a été lancée à la fin de l’automne 2018.

Quel genre de contenu y retrouve-t-on?

L’application présente à peu près les mêmes contenus qu’on retrouve sur les médias sociaux, en plus de nouveaux contenus adaptés à cette plateforme comme des quiz. Le contenu des différentes langues est adapté à chaque auditoire, ce qui veut dire qu’on ne retrouve pas nécessairement les mêmes nouvelles d’une langue à l’autre. Les nouvelles les plus importantes restent mais d’autres vont changer, en fonction de la réalité et des préoccupations propres à chaque communauté linguistique. Tout le matériel présenté est créé de façon originale dans chacune des cinq langues.

Une bonne proportion des auditeurs de RCI étant bilingues et même polyglottes, on s’est assuré qu’un utilisateur qui télécharge l’application dans sa langue préférée pourra tout de même consulter le contenu dans les quatre autres langues.  

Qui est le public cible de cette application?

Près de 50% du public de RCI se trouve à l’extérieur du Canada. Parmi ceux-ci se trouvent des Canadiens à l’étranger mais aussi des habitants d’autres pays souhaitant connaître la perspective canadienne sur les enjeux canadiens et mondiaux.

L’application a été téléchargée au Canada mais aussi aux États-Unis, en Chine, au Brésil, en Europe et en Afrique du Nord.

Un autre aspect intéressant est que l’application fonctionne dans des endroits où le site web de RCI ou certains médias sociaux sont bloqués, comme en Chine.

L’application s’avère populaire depuis son lancement, avec un nombre constant de téléchargements quotidiens et quelques dizaines de milliers de pages vues en français seulement. Elle est disponible autant sur le App Store d’Apple que sur Google Play.

Taylor Katzel, adjoint aux émissions de CBC Kids News

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CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission. Certains occupent des postes qui nous sont familiers, tandis que d’autres exercent un métier unique, presque mystérieux. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir notre mission. Dans cette série de portraits, nous vous présentons les employés qui font du diffuseur public votre média de confiance pour vous informer et vous divertir.

Aujourd’hui, nous vous présentons Taylor Katzel, adjoint aux émissions de CBC Kids News à Toronto.

Taylor, comment en êtes-vous venu à travailler pour CBC/Radio-Canada?

J’ai vu une annonce du Programme de placements de personnes handicapées de CBC l’an dernier, au moment même où je ressentais le besoin de réorienter ma vie. J’ai commencé à perdre la vue il y a environ trois ans alors que j’amorçais des études pour devenir professeur d’arts visuels, un projet que je poursuivais depuis des années, et pour lequel j’avais déjà effectué un programme d’études de premier cycle de quelques années. Étant un artiste en arts visuels, on imagine sans peine que ce diagnostic a provoqué en moi une importante remise en question.

Depuis, plusieurs possibilités incroyables se sont présentées à moi, mais il m’a été difficile de trouver ma place dans le monde parce que bien des employeurs ne sont pas prêts à accepter et à accommoder des personnes comme moi. J’ai donc été ravi de voir qu’un programme avait été conçu pour essayer d’abattre ces obstacles et donner aux personnes en situation de handicap l’espace nécessaire pour se dépasser.

Quel genre de travail faites-vous ici?

Je suis adjoint aux émissions pour CBC Kids News. L’essentiel de mon travail se fait dans les médias sociaux, mais mes tâches sont assez diversifiées. Dans nos réunions de production le matin, nous discutons des nouvelles de la journée les plus pertinentes pour notre jeune auditoire et je présente mes idées sur la meilleure manière de présenter ces histoires sur un ton adapté aux enfants. Ensuite, je participe à de nombreux aspects de la production, mais je m’occupe surtout d’organiser notre présence dans les médias sociaux, j’effectue des recherches et à l’occasion, je rédige des reportages.

Mon rôle consiste en bonne partie à rendre notre contenu plus accessible. En tant qu’employé embauché dans le cadre du Programme de placements de personnes handicapées, je consacre aussi beaucoup de temps à rencontrer des gens des différents secteurs de CBC pour discuter des questions d’invalidité et contribuer à la visibilité du programme.

Vous avez rédigé un article sur l’accessibilité à CBC/Radio-Canada. Comment est-ce pour ceux qui travaillent à notre immeuble de Toronto?

Comme j’ai été embauché dans le cadre du Programme de placements de personnes handicapées, j’ai bénéficié d’une grande autonomie depuis que je suis ici et je me suis beaucoup épanoui. À la base, le programme accroît la représentation des personnes handicapées au sein de notre organisation. Mais ce qui est plus unique et ce qui m’a en quelque sorte libéré, c’est d’avoir été embauché avec une cohorte de personnes différentes vivant les mêmes difficultés que moi. Des réunions hebdomadaires à participation volontaire ont été organisées afin que nous puissions discuter librement de nos problèmes et débattre des formes que devrait prendre l’accessibilité à CBC/Radio‑Canada. Cette expérience a été incroyable. Habituellement, la plupart des personnes handicapées qui intègrent le marché du travail le font isolément des autres et n’ont aucun système de soutien susceptible de valider leur perception des choses ou leurs difficultés au quotidien. De nombreuses personnes handicapées sont souvent les seules dans leur situation dans leur lieu de travail. Je me sens donc privilégié de compter sur l’appui de ce groupe et la valeur de ce système de soutien est un argument de poids en faveur d’une plus forte représentation.

Comment CBC/Radio-Canada pourrait-elle faciliter la vie de ses employés handicapés?

Je pense que CBC/Radio-Canada peut continuer d’embaucher des personnes handicapées, mais en plus grand nombre. Plus les personnes handicapées seront représentées, plus elles seront visibles et plus les gens seront à l’aise de déclarer leur handicap. De nombreux employés de CBC/Radio-Canada vivent avec un handicap non visible qu’ils ne déclarent pas de crainte d’être stigmatisés. Ces personnes travaillent un peu partout, dans tous les services et sont probablement plus nombreuses qu’on serait porté à le croire. Le quotidien des personnes handicapées qui dissimulent leur handicap au travail peut être très difficile et malheureusement, de nombreuses personnes n’oseront jamais exprimer leurs besoins si d’autres ne le font pas avant elles. Pour l’employeur, l’embauche de personnes handicapées doit être vue comme un investissement. Si nous créons un espace où les gens se sentiront assez bien pour exprimer leurs besoins et demander les accommodements nécessaires, nous créons du même coup des lieux de travail sains et robustes.

Aimez-vous votre travail à CBC/Radio-Canada?

Vraiment pas, c’est bien ça le pire! (Rires) Je plaisante, bien sûr. En fait, je suis littéralement tombé en amour avec cet endroit. L’inclusion de la diversité au mandat de la Société est incroyablement importante pour moi, surtout qu’elle n’est pas que symbolique, ce qui n’est pas le cas dans beaucoup d’autres entreprises. Il est particulièrement évocateur que le Programme de placements de personnes handicapées ait été développé et soit géré par des personnes handicapées. Chaque rencontre a été animée par une personne handicapée et la diversité et l’inclusion sont appelées à favoriser la croissance du programme. Ces caractéristiques contribuent à mon sentiment d’appartenance à l’équipe et à ma capacité d’ajouter de la valeur à celle-ci plutôt que d’être simplement un symbole de façade de la diversité de l’entreprise. Ce sentiment est incroyablement valorisant!

J’aime aussi beaucoup la foire alimentaire (rires). En fait, un des aspects les plus uniques de l’environnement de travail est la grande créativité qui le caractérise. Les employés sont tous encouragés à raconter leurs propres histoires. Il y a ici tellement de possibilités de proposer des projets et d’exploiter sa sensibilité artistique que les gens se sentent appréciés à l’extérieur de leur travail et c’est vraiment agréable.

Quel est le plus grand moment de fierté vécu à CBC/Radio-Canada?

Je suis extrêmement fier de la publication d’un article (en anglais seulement) que j’ai rédigé sur la création d’une culture axée sur l’accessibilité. L’impact de cet article et les réactions qu’il a suscitées ont été vraiment incroyables, presque trop par moment! Je suis vraiment reconnaissant du soutien que j’ai obtenu et l’expérience a été vraiment gratifiante.

Où vous voyez-vous dans cinq ans?

Honnêtement, j’espère simplement être en mesure de poursuivre sur ma lancée et atteindre de nouveaux sommets. En réalité, je me trouve vraiment privilégié, mais ce privilège s’accompagne de la lourde responsabilité d’utiliser la plateforme qui m’est offerte d’une manière qui engendrera des retombées.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire à propos de votre expérience ici?

Je suis heureux que le Programme de placements de personnes handicapées soit en constante expansion. Je souhaite dire aux personnes qui seront embauchées dans les prochaines années qu’elles ne manqueront pas ici de moyens pour se faire entendre. Les possibilités sont nombreuses : à la radio, à la production de balados ou tout simplement en engageant la conversation avec les gens. Même s’il est parfois très difficile de divulguer ses handicaps, j’espère que les intéressés continueront de le faire, car CBC/Radio-Canada est le meilleur endroit pour cela. C’est ce que j’ai ressenti ici. Plus que toute autre chose, je me suis senti en sécurité. Il ne m’appartient pas de jouer le rôle de porte-parole, mais sachez que le potentiel ici est énorme et que vous pourrez apporter votre contribution, aussi minime soit-elle.





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