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Nicole Lavergne-Smith, fureteuse en Saskatchewan

CBC/Radio-Canada ne serait pas ce qu’elle est sans ses employés. Il y a les personnalités connues, présentes tous les jours sur nos ondes, mais aussi tous les travailleurs de l’ombre, qui mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de notre mission. Certains occupent des postes qui nous sont familiers, tandis que d’autres exercent un métier unique, presque mystérieux. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir notre mission. Dans cette série de portraits, nous vous présentons les employés qui font du diffuseur public votre média de confiance pour vous informer et vous divertir.

Aujourd’hui, nous vous présentons Nicole Lavergne-Smith, alias la fureteuse fransaskoise,  qui a parcouru des milliers de kilomètres sur les routes de la Saskatchewan.

Adepte des médias sociaux, cette journaliste numérique a un style bien à elle qui allie vidéos ludiques et reportages à dimension humaine sur des francophones de sa province. En 2017, elle captait l’attention des internautes en lançant une « super chasse aux hamburgers ». L’été dernier, elle nous parlait de l’amitié improbable d’une femme avec une cochette à Saskatoon, alors qu’à l’automne, elle se rendait à Zenon Park pour couvrir les efforts de Fransaskois pour sauver une église faisant partie de leur patrimoine.

La popularité de la fureteuse a inspiré Radio-Canada à répéter l’expérience dans les provinces voisines. La semaine dernière, c’était au tour de Radio-Canada Alberta de se doter de deux nouvelles fureteuses, alors que le Manitoba dispose déjà du sien. Nous avons donc rencontré Nicole pour en apprendre davantage sur ce rôle de « fureteur » radio-canadien dans l’Ouest.

Qu’est-ce que vous apportez dans votre sac avant de prendre la route?

Je dois m’assurer que j’ai tout mon équipement : caméra, piles, téléphones, etc. En général, je voyage très léger. L’eau est essentielle; c’est fou ce qu’on peut avoir soif pendant un tournage. Maintenant, j’apporte TOUJOURS mes lunettes. Je porte des lentilles de contact et un jour, je tournais sur une colline où il y avait beaucoup de vent et une de mes lentilles s’est envolée. J’ai dû retourner à la maison avec un seul œil fonctionnel; les lunettes sont donc vitales!

Quel est le coin de la Saskatchewan qui vous a le plus surprise ou dépaysée?

Aucune région de la Saskatchewan ne m’a dépaysée, puisque j’y ai grandi. Les habitants cette province sont fascinants, peu importe d’où ils viennent.

Qu’est-ce que ça change à votre travail d’avoir un public qui vous suit en ligne?

Ça change tout. C’est clair que Radio-Canada en Saskatchewan bâtit son auditoire grâce à ça. Des personnes qui ne nous connaissaient pas suivent maintenant ce qu’on fait. Selon moi, mon rôle consiste en partie à rallier les auditoires, en donnant de la visibilité au travail remarquable de mes collègues. Ils sont peut-être attirés par mes aventures, mais c’est génial de voir la rapidité avec laquelle certains partagent nos autres contenus.

Quelle est l’histoire que vous avez eu le plus de plaisir à couvrir?

Les histoires sont toutes amusantes et enrichissantes à leurs façons. J’ai roulé dans la forêt pour trouver la maison d’un ancien aristocrate français, j’ai discuté longuement avec un couple dont le parcours de vie est en dents de scie, j’ai dansé de façon ridicule devant le panneau de bienvenue de Regina et j’ai traversé des kilomètres de forêt incendiée. Je me pince souvent pour réaliser à quel point je suis privilégiée de vivre ces occasions exceptionnelles.


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